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Tous les points de doctrine qui sont propres à l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et que l’on ne trouve ni dans la Bible, ni dans les croyances du christianisme traditionnel, apparaissent aujourd'hui dans des documents extra-bibliques anciens auxquels Joseph Smith ne pouvait avoir accès de son vivant. Ces parallèles sont trop nombreux pour être le fait du hasard et devraient inciter le lecteur à prendre très au sérieux l’appel de Joseph Smith comme prophète de Dieu. L’article suivant traite d’un de ces nombreux points.
Le
baptême d’Adam
par
Matthew P. Roper et John Tvedtnes extrait
d’un ouvrage à paraître en 2003 « Et il arriva que lorsque le Seigneur eut parlé avec Adam, notre père, Adam cria vers le Seigneur, et il fut enlevé par l'Esprit du Seigneur, emporté dans l'eau, immergé sous l'eau et sorti de l'eau. Et c'est ainsi qu'il fut baptisé, et l'Esprit du Seigneur descendit sur lui, et c'est ainsi qu'il naquit de l'Esprit, et il fut vivifié dans l'homme intérieur » (Moïse 6:64-65). Dans la Bible, le baptême
n’est pas mentionné avant l’époque de Jean-Baptiste, précurseur du
Christ. On l’a toujours considéré comme étant une pratique chrétienne.
La seule allusion à un baptême préchrétien dans la Bible est la
comparaison que Pierre fait entre
le déluge de Noé et le baptême (1 Pierre 3:20) et la réflexion de Paul
dans 1 Corinthiens 10:1-2 : « Frères, je ne
veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée,
qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été
baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer. » Paul fait ici allusion à la
traversée de la mer Rouge par les Israélites, lorsque « les enfants d’Israël entrèrent au milieu de la mer
à sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur
gauche. » (Exode
14:22). Ceci semble être plus un symbole qu’une description du baptême
d’eau dans le sens que les premiers chrétiens le connaissaient
(Romains 6:3-5; Colossiens 2:12-13)[1].
Il y a un parallèle étroit avec l’idée de Paul dans le texte juif médiéval
appelé Zohar. En commentant le passage : « Depuis le lendemain du sabbat… vous compterez
» (Lévitique 23:15), le Zohar Lévitique 97b dit à
propos des anciens Israélites : « Ils devaient compter, de manière à être purifiés par des eaux saintes divines, et ensuite être attachés au Roi et recevoir la Tora... Pourquoi sept semaines ? Afin d’être dignes d’être purifiés par les eaux de ce fleuve qui est appelé « eaux vives » et d’où sortent sept Sabbats. Quand Israël s’approcha du mont Sinaï, la rosée qui vient du Point céleste descendit dans sa totalité et les purifia de sorte que leur souillure les quitta et qu’ils devinrent attachés au saint Roi et à la Communauté d’Israël et reçurent la Tora[2]. » Le Livre de Mormon montre
que les Néphites pratiquaient le baptême avant même la venue du Christ[3].
Le baptême est également mentionné dans la traduction de Joseph Smith
de Genèse 17:5, où nous lisons que Dieu parla à Abraham de « mon
onction, et l’ensevelissement, ou baptême, que je leur ai commandé ».
Le baptême d’Abraham, d’Isaac et de Jacob est confirmé dans le
document éthiopien chrétien, Le livre des mystères des cieux et de
la terre, qui paraphrase la très ancienne Epître des apôtres
27, disant que « Abraham fut baptisé du baptême, comme notre Seigneur
le dit dans le Livre de l’Alliance : ‘Il donna à Abraham le baptême
de vie [et] la main droite[4].’ » On trouve également
cette idée au chapitre 104 du Kebra Nagast éthiopien, où on lit
que Dieu parle à Abraham : « Franchis le Jourdain et plonge-toi dans
l’eau tandis que tu traverses et arrives à la ville de Salem, où tu
rencontreras Melchisédek, et je lui commanderai de te montrer le signe et
la similitude de lui [c’est-à-dire du Christ][5].
» Si l’idée du baptême
avant le Christ peut paraître étrange à la plupart des lecteurs chrétiens,
il n’en est pas moins vrai que même le judaïsme exige le baptême pour
les prosélytes, bien qu’il ne l’exige pas de ceux qui naissent Juifs[6].
Pour les saints des derniers jours, comme l’indique la citation de Moïse
6:64-65, le baptême ne remonte pas simplement à l’ère mosaïque, mais
à l’époque d’Adam, le premier homme. Nous lisons dans Moïse 6:52-53
que Dieu dit à Adam d’ «
être baptisé dans l’eau » et
qu’il recevrait « le don du Saint-Esprit », ce qui amène Adam à
demander : « Pourquoi faut-il que les hommes se repentent et soient
baptisés d’eau? Et le Seigneur dit à Adam : Voici, je t’ai pardonné
ta transgression dans le jardin d’Éden. » Quelques générations plus tard,
Hénoc déclare : « [Le Seigneur] me donna le commandement de baptiser au
nom du Père, et du Fils qui est plein de grâce et de vérité, et du
Saint-Esprit, qui rend témoignage du Père et du Fils (Moïse 7:11). » Traditions
juives et chrétiennes Le baptême d’Adam est
confirmé dans un certain nombre de documents anciens qui n’étaient pas
accessibles à Joseph Smith. Dans la tradition juive, Adam va se tenir dans les eaux du Guihon pendant sept semaines, comme pénitence, après
quoi il demande à Dieu de lui pardonner ses péchés[7],
ce que Dieu fait volontiers (Zohar Genèse 55b; Pirqe de Rabbi
Eliézer 20). La tradition chrétienne entretient une conception
similaire. Ephraem de Syrie, auteur chrétien du 4e siècle, écrit :
« Dans le Baptême, Adam retrouva – cette gloire qui était
parmi les arbres d’Éden. – Il descendit et la reçut hors de
l’eau ; – il s’en revêtit, monta et en fut orné... L’Homme est
tombé au milieu du paradis, – et dans le baptême, la compassion
l’a restauré » (Cantiques
pour la fête de l'Épiphanie 12:1-2). Parlant d’Adam et Ève, il écrit
: « Ils se revêtirent des feuilles de la nécessité, – mais le Miséricordieux
eut pitié de leur beauté, – et au lieu de feuilles d’arbres, –
Il les revêtit de gloire dans l’eau »
(Cantiques pour la fête de l’Épiphanie 12:4)[8]. Dans le document chrétien
du 5e ou du 6e siècle connu sous le nom de Conflit d’Adam et Ève,
1:2-5, il est question de la mer que Dieu fit au nord du jardin d’Eden,
dans laquelle, si Adam et Ève s’y étaient lavés, auraient été «
purifiés de leurs péchés, auraient oublié la transgression qu’ils
avaient commise, et ils ne se la rappelleraient plus dans la pensée de
leur châtiment[9] ». Aux chapitres 32-33 du même
ouvrage, nous voyons Adam et Ève aller dans les eaux, s’y tenir à une
assez grande distance l’un de l’autre et prier Dieu de leur pardonner
leurs péchés. Satan apparaît à Adam sous la forme d’un ange de lumière,
lui disant de sortir de l’eau, car ses péchés lui ont été pardonnés.
Mais Adam le reconnaît et sait qu’il ne peut recevoir le pardon tant
qu’il n’a pas été plongé dans l’eau ; par conséquent, il réprimande
Satan, qui va alors tenter Ève[10].
Elle se laisse séduire, sort de l’eau et va trouver Adam. Quand Adam,
toujours debout dans l’eau, la voit, il se rend compte qu’elle a de
nouveau cédé à la tentation. « Il la vit, et se frappa la poitrine ;
et dans l’amertume de sa douleur, il s’enfonça dans l’eau. Mais
Dieu posa le regard sur lui et sur son malheur et sur le fait qu’il était
sur le point de rendre le dernier soupir. Et la parole de Dieu vint du
ciel, le sortit de l’eau et lui dit : ‘Monte sur la haute rive vers Ève[11].’
» Ce texte ne parle pas du baptême d’Adam, mais il y a un parallèle
partiel avec Moïse 6:64-65, où Adam est « sorti de l’eau » par l’Esprit de Dieu[12]. On trouve la même
histoire dans d’autres documents chrétiens anciens. Dans Le Conflit
d’Adam et Ève 8:6-11 et son parallèle dans Apocalypse de Moïse
19:11-17, Adam et Ève décident de faire pénitence pour leurs péchés
en se tenant de nombreux jours dans l’eau d’une rivière. Ève se
tient dans le Tigre et Adam dans le Jourdain. Satan, sous la forme d’un
ange, séduit Ève[13], qui sort de l’eau, croyant
que ses péchés lui sont pardonnés. Elle va trouver Adam, qui est
toujours debout dans l’eau et qui est déçu de voir qu’elle a de
nouveau succombé aux ruses de Satan. La version gaélique (irlandaise) de
l’histoire est essentiellement la même, bien qu’elle place Adam dans
le Jourdain, tandis qu’Ève va au Tibre (La pénitence
d’Adam 3-12)[14]. On trouve une forme abrégée
de l’histoire dans le texte copte Mystères de Saint-Jean le Révélateur,
où nous lisons que Dieu envoie un ange « à Adam, et il le trouva dans
le Jourdain, et il n’avait plus mangé depuis huit jours[15].
» St Ephraem de Syrie, dans
un de ses cantiques, fait allusion en ces termes au baptême d’Adam :
« Dans le Baptême, Adam retrouva
– cette gloire qui était parmi les arbres d’Éden. – Il
descendit, et le reçut hors de l’eau... [Dieu] les revêtit de gloire
dans l’eau (Cantiques pour la fête de l’Épiphanie 12:1, 4)[16]. Traditions musulmanes Les traditions arabes
donnent une description similaire de la façon dont Adam reçut le pardon
de son péché. Muhammad ’ibn cAbd Allah ’al-Kisa’i
raconte comment, lorsque Adam se repent, l’ange Gabriel lui est envoyé
pour lui dire : « Ton repentir a été accepté et ta transgression est
pardonnée[17]. » Cette histoire rappelle ce que
nous avons noté précédemment dans Moïse 6:53, où Dieu dit à Adam :
« Voici, je t’ai pardonné ta transgression dans le jardin d’Éden.
» Ce sont en effet presque les termes que ‘Al-Kisa’i
utilise lorsqu’il note qu’après qu’Adam eut prié Dieu, le Seigneur
lui dit : « Adam, tu es vraiment mon ami, car je t’ai pardonné ta
transgression. Demande et il te sera donné. » Quand Adam demande pardon, les
montagnes et les arbres crient : « Adam, Dieu a donné du soulagement et
t’a béni grâce à ton repentir. » Le message du pardon est alors porté par la brise jusqu’à
Ève, qui se prosterne. « Quand Adam eut fini de se prosterner, il lui
fut dit : ‘ Lève la tête.’ Quand il leva le visage, le voile de lumière
fut soulevé, les portes du ciel lui furent ouvertes et une voix s’écria
annonçant le repentir et l’absolution. ‘Adam, lui fut-il dit, Dieu a
accepté ton repentir[18]‘ » ‘Al-Kisa’i
note, en outre, que lorsque les anges commencent à réprimander Adam à
propos de la Chute, l’ange Gabriel intervient. « Laissez Adam tranquille
! dit-il aux anges. Ne le censurez plus pour sa transgression, car Dieu a
effacé ses péchés. » Les
anges demandent alors pardon pour lui. Gabriel frappe à ce moment-là la
terre de ses ailes et une source jaillit, plus odorante que le musc et
plus sucrée que le miel. En se baignant dans l’eau, Adam dit : « Dieu
soit loué pour cette eau et pour toutes les conditions. Ô Dieu,
purifie-moi de ma transgression et soulage-moi de mon anxiété. » Gabriel le revêt de deux robes de
brocart céleste. Dieu envoie Michel à Ève et il lui apporte la bonne
nouvelle du repentir et du pardon et la revêt. Elle dit : « Dieu soit
loué de son excellence et de sa sanction. » Quand elle apprend que son
repentir a été accepté, elle se rend au bord de la mer et se baigne et
dit : « Dieu n’a-t-il pas accepté mon repentir ?[19]
» Bien qu’il n’y ait pas
d’allusion directe au baptême dans ce passage, étant donné que les
musulmans ne baptisent pas, il semble significatif que l’histoire note
le fait que nos premiers parents se baignent dans l’eau au moment où
ils reçoivent le pardon. Il est néanmoins intéressant que le récit de
‘al-Kisa’i dise qu’à ce moment-là « Gabriel le revêtit de deux
robes de brocart céleste », ce qui reflète ce que nous avons précédemment
lu dans St-Ephraem, lequel dit à propos du baptême d’Adam et Ève que
Dieu « les revêtit de gloire dans l’eau[20].
» ‘Al-Kisa’i raconte que
plus tard, à deux reprises, Gabriel rassurera Adam sur le fait que lui et
Ève ont reçu le pardon[21]. Une de ses histoires
ressemble au conte chrétien noté ci-dessus, dans lequel Adam s’évanouit
à la vue de l’ange de la mort et qu’on sauve : « Quand il vit
la forme et le visage de la Mort, Adam tomba évanoui. Les anges le portèrent
sur leurs épaules et lui aspergèrent de l’Eau de la Vie sur le visage
jusqu’à ce qu’il revienne à lui[22].
» Traditions
mandéennes Un autre peuple du
Proche-Orient qui croit qu’Adam a été baptisé, ce sont les Mandéens.
La fête mandéenne de Dehwa Daimana (également appelée Dihba
Daima), est célébrée le premier jour du mois de Ha‹ai, quatre-vingt-dix jours après
la fête de Panja (en avril), « commémore le baptême d’Adam et
les Mandéens pieux doivent être baptisés comme leur ancêtre[23].
» Un certain nombre de
textes mandéens disent qu’Adam a été baptisé par un certain
Hibil-Ziwa, un être divin[24], de la même manière qu’il
est dit qu’il a été baptisé « par l’Esprit du Seigneur » dans Moïse 6:64-65. On trouve,
par exemple, ce qui suit dans la prière 31 du Livre de prières
canonique mandéen : Ceci est le baptême par lequel Adam, premier homme,
fut baptisé par Hibil-Ziwa quand il lui insuffla le mana pur et il
se leva, éternua et vécut... « Quiconque en a la force et aime son âme,
qu’il vienne et descende dans le jourdain[25],
soit baptisé, reçoive le signe pur, mette des robes de lumière radieuse
et pose une guirlande fraîche sur sa tête. » Et Adam descendit dans le jourdain
et s’immergea trois fois[26]
derrière lui (Hibil-Ziwa), qui le prit par la main droite, le
transféra à sa gauche, le mit entre lui-même et son bâton, le plongea
trois fois et le signa trois fois dans le jourdain. Et il lui donna trois
poignées d’eau à boire et récita « Manda m’a créé[27] »
sur la guirlande de myrte et la lui mit sur la tête et prononça les noms
secrets sur lui. » Il y eut
ensuite une onction, après quoi il mit la main sur la tête d’Adam et répéta
les noms sacrés, puis accomplit le kušt
a[28], bénit
le pain et l’eau pour les consommer, « et lui saisit la main en kušt
a, l’assit devant lui et récita les prières de
‘scellement’ » ... Ceci est la limite (la fin) du baptême qui
est venu dans ce monde, le (baptême) dont Hibil-Ziwa baptisa Adam,
premier homme, et il fut préservé au cours des siècles pour les justes
élus, car il fut écrit sur le rouleau de la Grande Source
appartenant à Ramuia, fils de ‘Qaimat[29]. Dans le document mandéen appelé Les 1012
questions, 2:286, il y a un passage où « Hibil-Ziwa vient et baptise
Adam, premier homme, et sa femme, Hawa (Ève)[30]
et la progéniture de (leurs corps). »
Adam reçoit alors du pain et du mambuha, une boisson
constituée d’eau cérémonielle. Ensuite « il saisit (la main droite
d’) Adam dans la cérémonie kušt
a[31]. »
Un autre texte mandéen montre Adam, apparemment après sa mort, montant
« à la maison de la vie ; ils (les uthras [anges]) le lavèrent dans le
Jourdain et le protégèrent. Il le lavèrent et le protégèrent dans le
Jourdain ; ils mirent la main droite sur lui. Ils le baptisèrent de leur
baptême[32].
» Moïse 6:64-65 nous
apprend qu’immédiatement après que l’Esprit du Seigneur eut baptisé
Adam, « il naquit de
l’Esprit et fut vivifié dans l’homme intérieur[33].
» Un texte mandéen, décrivant
une conversation entre le premier homme et un « uthra » (ange), utilise une formulation semblable : « Adam se réjouit
en esprit et fut illuminé dans son être intérieur[34].
» Résumé
Ce qui paraît, à première
vue, être une aberration dans la croyance des saints des derniers jours
en l’antiquité du baptême s’avère être un fait accepté parmi
certains anciens Juifs, chrétiens et musulmans ainsi que parmi les Mandéens.
La confirmation de ces croyances anciennes nous est parvenue dans des
documents qui ne sont devenus accessibles qu’après l’époque de
Joseph Smith. La plupart d’entre eux, comme Moïse 6:53, montrent le
Seigneur ou un ange disant à Adam que sa transgression lui a été
pardonnée. Basé sur des recherches faites par Matthew P. Roper
et John A. Tvedtnes. Traduit et publié avec la permission de John A.
Tvedtnes.
[1] L’idée que le baptême était pratiqué pendant la dispensation de Moïse
est suggérée par D&A 84:25-27. [2] Harry Sperling etc., The Zohar, New York, Rebecca Bennet Publications, 1958, 5:122. [3] Mosiah 18:10-17, 21; 21:33-35; 25:17-18; 26:4, 15, 22, 37; Alma 4:4-4;
5:3, 62; 6:2; 7:14-15; 8:5, 10; 9:27; 15:12-14; 19:35; 32:16; 48:19;
49:30; 62:45; Hélaman 3:24-26; 5:17-19; 16:1-5. La mention du baptême
dans 2 Néphi 9:23-24; 31:5, 11-17 implique qu’il était pratiqué
dans la famille de Léhi. [4] Sir Ernest A. Wallis Budge, The Book of the Mysteries of the Heavens and the Earth and Other Works
of Bakhayla Mika’el (Zosimas), Oxford, 1935, p. 147. L’Epître des Apôtres 27 fait dire au Christ qu’il est descendu (dans le monde des esprits)
pour parler avec Abraham, Isaac et Jacob et les prophètes, « et je
leur ai donné la main droite du baptême de vie et de pardon pour
toute iniquité. » Wilhelm Schneemelcher (traducteur R. McL. Wilson),
New Testament Apocrypha, révision, Louisville, KY, Westminster/John
Knox, 1992, 1:265. On trouvera une documentation apparentée au
chapitre 35 (de l’ouvrage à paraître, N.d. T.), Le baptême pour
les morts. [5] Ernest A. Wallis Budge, The
Queen of Sheba & her only Son Menyelek, Londres, Medici
Society, 1922, p. 200. La « similitude » du Christ montrée
à Abraham par Melchisédek est considérée, dans les anciens
documents chrétiens, comme étant le pain et le vin qu’il fait
apporter (Genèse 14:18). Ceux-ci sont, bien entendu, des emblèmes de
l’expiation du Christ, nous rappelant que Moïse 5:7 nous apprend
que le sacrifice d’animaux était « une similitude du
sacrifice du Fils unique du Père ». [6] Voir la section « Law of Conversion » sous la rubrique « Proselytes »
dans Encyclopaedia Judaica,
Jérusalem, Keter, 1973, 13:1183. [7] Le baptême par la foi au Christ est une étape essentielle de la rémission
des péchés (Marc 1:4; Luc 3:3; Actes 2:38; 2 Néphi 31:17; Moroni
8:11, 25; 3 Néphi 12:2; 30:2; D&A 13:1; 19:31; 33:11; 49:13;
55:1-2; 68:27; 84:27, 64, 74; 107:20; 137:6; 138:33; TJS Matthieu 5:4;
Joseph Smith – Histoire vv. 68-69; 4e article de foi.) [8] Philip Schaff et Henry Wace, Nicene and Post-Nicene Fathers, Peabody, MA, Hendrickson, 1994 (orig. 1898), 13:282. [9] S. C. Malan, The Book of Adam and Ève, also called The Conflict of Adam and Eve with Satan, Londres, Williams & Norgate, 1882, pp. 1-2. Voir aussi Conflict of Adam and Eve I, 28:5, p. 8. [10] Nous pouvons comparer l’événement décrit dans 1 Adam and Eve 33:32-33 avec celui mentionné dans D&A 128:20, où
Joseph parle de « la voix de Michel sur les rives de la Susquehanna,
détectant le diable lorsqu'il apparut comme un ange de lumière! »
Ailleurs, Joseph identifie Adam comme étant Michel (D&A 27:11;
107:54; 128:21; HC 3.385-6; 4.207-8). [11] Conflict of Adam and Eve I, 33:10-11, S. C. Malan, The Book of Adam and Eve, also called The Conflict of Adam and Eve with Satan, p. 36. [12] Les passages diffèrent en ce que l’un d’eux dit qu’Adam est soulevé
hors de l’eau par « la Parole de Dieu » (un titre du Christ dans
Jean 1:1, 14; 1 Jean 1:1; 5:7), tandis que selon l’autre, c’était
« l’Esprit de Dieu ». Il se peut que l’on entende par
là le Christ sous sa forme spirituelle, comme cela peut désigner le
Saint-Esprit. Dans un cas comme dans l’autre, l’acte est accompli
par un membre de la Divinité. [13] Selon l’Apocalypse de Moïse
17:1, Satan, venu tenter Ève dans le jardin, apparaît sous la forme
d’un ange (voir aussi Conflict
of Adam and Eve with Satan I, 27). [14] Máire Herbert et Martin McNamara, dir. de publ., Irish Biblical Apocrypha: Selected Texts in Translation, Edinburgh,
T & T Clark, 1989, pp. 8-11. [15] Sir Ernest A. Wallis Budge, Egyptian Tales and Romances, Londres, Thornton Butterworth, 1935, p. 207. [16] Philip Schaff et Henry Wace, Nicene and Post-Nicene Fathers, Peabody, MA, Hendrickson, 1994 (orig. 1898), 13:282. [17] W. M. Thackston, Jr., trad., The Tales of the Prophets of ’al-Kisa’î, Boston, Twayne, 1978, p. 59. [18] Id., p. 60. [19] Id., p. 61. [20] Pour l’investiture dans des vêtements spéciaux, voir l’étude de John A. Tvedtnes, « Olive Oil: Symbol of the Holy Ghost, » dans Stephen D. Ricks et John W. Welch, dir. de publ., The Allegory of the Olive Tree: The Olive, the Bible, and Jacob 5, Salt Lake City, FARMS et Deseret, 1994, pp. 434-41. [21] Id., 66. [22] Id., 81. [23] E. S. Drower, The Mandaeans of Iraq and Iran, réimpression photomécanique, Leyde, E. J. Brill, 1962, p. 91. [24] Hibil-Ziwa est, de toute évidence, Abel, le fils déifié d’Adam, dont
la forme hébraïque du nom est Habel. [25] La traductrice n’a pas employé la majuscule dans le mot « jourdain »
parce que le terme est utilisé dans un sens générique pour désigner
les eaux du baptême dans le culte mandéen ; quand elle met la
majuscule « Jourdain », c’est pour désigner le fleuve céleste. [26] Le baptême triunitaire est normal dans le judaïsme et était la
pratique courante dans le christianisme des troisième et quatrième
siècles. [27] C’est le nom d’une des prières mandéennes. [28] Kušt
.
a est une poignée de mains rituelle donnée par le prêtre
lors de la plupart des cérémonies mandéennes. [29] E. S. Drower, The Canonical Prayerbook of the Mandaeans, Leyde, Brill, 1959, pp. 29-30, 32. [30] L’orthographe « Ève » est basée sur la forme grecque. L’hébreu
est îawwāh, signifiant
« donneuse de vie », de là, « mère de tous les vivants »
dans Genèse 3:20. La forme mandéenne est semblable à l’hébreu
parce que le mandéen, dialecte araméen, fait partie de la même
famille linguistique (le sémitique du nord-ouest) que l’hébreu. [31] E. S. Drower, The Thousand and Twelve Questions, Berlin, Akademie-Verlag, 1960, p. 190. [32] Werner Foerster, Gnosis: A Selection of Gnostic Texts, traduit par R. McL. Wilson, Oxford, Clarendon, 1974, 2:259. [33] Cf. Éphésiens 3:16, « afin qu'il vous donne,
selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son
Esprit dans l'homme intérieur. » [34]
Id., 2:260.
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