UN ISMAËL ENTERRÉ PRÈS DE NAHOM
Neal Rappleye
Interpreter : A Journal of Latter-day Saint Faith and Scholarship 48 (2021): 33-48

Résumé : Les érudits saints des derniers jours s’accordent généralement pour dire que « l’endroit appelé... Nahom" où Ismaël a été enterré (1 Néphi 16:34) est identifié comme étant la région tribale de Nihm au Yémen (voir http://www.idumea.org/Etudes/Ecritures/LM/Nahom_Yemen.htm). Chose significative, une stèle funéraire portant le nom y s1mʿʾl – l’équivalent d’Ismaël en arabe méridional – a été découverte près de la région de Nihm et a été datée du VIe siècle environ avant J.-C. On ne peut pas dire avec certitude qu’il s’agit de l’Ismaël du Livre de Mormon, mais il y a des éléments qui donnent à penser que c’est une possibilité qui mérite d’être considérée.

Au cours des dernières décennies, les érudits saints des derniers jours en sont venus à identifier Nahom – le lieu de sépulture d’Ismaël, beau-père de Néphi (1 Néphi 16:34) – avec la région tribale nihm au Yémen [1]. Les frontières exactes de cette zone ont fluctué au fil du temps, mais on la situe près de l’oued Jawf depuis le début de l’ère islamique [2]. Plusieurs inscriptions désignant des personnes sous le nom de nhmyn (« Nihmite ») confirment que la tribu existait en tous cas dès le VIIe siècle av. J.-C. [3], et sur la base de ces textes, les érudits croient généralement que dans l’Antiquité la tribu Nihm se trouvait dans une région proche du Jawf [4].

Il est donc à noter qu’en 2008, un ensemble de plus de 400 stèles funéraires grossièrement sculptées récupérées dans l’oued Jawf a été publié par le Musée national de Sanaʿa [5]. Ces stèles portent le nom gravé d’un mort avec, au-dessus, une esquisse d’un visage humain. Il s’agit d’un type de stèle funéraire pan-arabe, mais ce groupe particulier présente des variations régionales distinctives propres à l’oued Jawf [6]. On y trouve entre autres une stèle calcaire de 30 x 12,5 x 7,5 cm sur laquelle on a gravé grossièrement les traits d’un visage (des yeux, un nez, une bouche et le tracé d’une mâchoire), et en dessous on a inscrit le nom y s1mʿʾl en arabe épigraphique méridional, traduit par « Yasmaʿʾīl » (voir fig. 1) [7]. La stèle est paléographiquement datée des VIe-Ve siècles av. J.-C., mais Mounir Arbach et ses co-auteurs la considèrent, du point de vue du style, comme faisant partie d’un « petit nombre d’exemples grossiers » d’un type de stèle portant des traits faciaux gravés « présent aux VIIe-VIe siècles av. J.-C.» [8].

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Fig. 1. Stèle funéraire YM 27966 portant le nom Y s1MʿʾL, équivalent au nom hébreu « Ismaël », daté du 6ème siècle avant J.-C. [9]

Le nom Yasmaʿʾīl est la forme arabe méridionale du nom Ismaël, même si les deux noms peuvent sembler quelque peu différents dans la traduction [10]. L’inscription y s1mʿʾl est exactement la façon dont le nom hébreu yšmʿʾl (ישמעאל) – généralement rendu par «Ismaël» en anglais – serait orthographié en arabe épigraphique méridional [11]. En fait, les deux noms ont exactement la même étymologie, signifiant « Dieu a entendu » ou « que Dieu entende » [12], et dans The Hebrew and Aramaic Lexicon of the Old Testament, l’ancien arabe méridional y s1mʿʾl est répertorié comme un équivalent du nom hébreu yšmʿʾl (Ismaël) [13]. Ainsi, cette stèle indique qu’un homme nommé l’équivalent d’Ismaël a été enterré dans ou près de l’oued Jawf vers le VIe siècle AV. J.-C., la même époque où, selon le Livre de Mormon (1 Néphi 16:34), Ismaël a été enterré à Nahom.

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Fig. 2. Le nom « Ismaël » (Yasmaʿʾil) en écriture arabe méridionale antique.

Lien avec les Nihm?

Malheureusement, cette stèle funéraire et le reste de ce groupe particulier ont été pillés, sortis de leur contexte d’origine et récupérés sur le marché des antiquités, de sorte qu’on ne dispose pas d’une provenance claire. L’authenticité de ces stèles n’est pas mise en doute [14], mais cela signifie qu’il est impossible de savoir exactement d’où elles viennent et si cet endroit avait un lien avec la tribu Nihm. Cependant, une collection séparée de 40 stèles funéraires du même style a été récupérée in situ sur le site antique de Yathill (aujourd’hui Barāqish), l’une des anciennes cités-états du Jawf [15]. Barāqish étant associé à la tribu Nihm moderne [16], il est possible que certaines des stèles pillées proviennent également de zones liées aux Nihm.

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Figure 3. Carte du Wadi Jawf.

Fait intéressant, certaines des stèles pillées proviennent, pense-t-on, de Haram, une autre des cités-états de Jawf [17]. Des stèles du même genre ont déjà été récupérées à Haram, et considérées comme preuve que des membres de tribus « arabes » au nord du Jawf étaient présents à Haram dès la toute première période de l’histoire de l’Arabie méridionale [18]. Trois inscriptions identiques de cet emplacement, toutes datées du VIIe siècle av. J.-C., mentionnent un homme nommé ʿAmmīʾanas, qui est appelé le kbr nh[m]tn, ce qui signifie le « chef » ou « chef tribal » (kbr) d’un groupe appelé NHMTN [19]. Christian Robin traduit ici nhmtn par « des tailleurs de pierre » [20] tandis que G. Lankester Harding considérait NHMTN dans ces inscriptions comme étant un nom propre, très probablement le nom d’une « tribu ou d’un peuple [21] ». Une autre inscription du VIIe siècle av. J.-C. (d’un endroit inconnu) identifie un homme nommé Halakʾamar et son père ʾIlīdharaʾ tous deux comme kbr nhmt ; dans cette inscription, NHMT est compris comme désignant une tribu et Herrmann von Wissmann l’a identifié comme étant les Nihm [22]. Si les NHMTN sont le même groupe que les NHMT, ces inscriptions peuvent suggérer un lien entre Haram et Nihm à l’époque de Léhi [23]. Chose significative, Haram n’était qu’à 6 kms à l’ouest de Maʿin (ancienne Qarnaw), où une branche de l’antique route de l’encens coupait à travers le désert vers l’est (cf. 1 Néphi 17:1) [24].

Un étranger ou un caravanier?

Le contexte et l’origine de la population associée aux stèles funéraires de ce type sont actuellement incertains, avec au moins deux hypothèses concurrentes. Sur la base du contexte archéologique du groupe de Yathill (Barāqish), Sabina Antonini et Alessio Agostini soutiennent qu’ils viennent d’un groupe « étranger », qui « était lié d’une manière ou d’une autre à la ville de Barāqish, sans en être effectivement membres de la communauté ». II s’agissait, très probablement, « de caravaniers se livrant au commerce dans tout le côté ouest de la péninsule [25] », ou potentiellement « d’étrangers qui avaient certainement une sorte de contact avec les habitants de Barāqish » et avaient « développé des relations avec les habitants sédentaires de la ville mais n’y appartenaient pas ‘officiellement’ [26] ».

Mounir Arbach, Jérémie Schiettecatte et Ibrâhîm al-Hâdî, de leur côté, soutiennent que les stèles pillées du Jawf étaient un produit des couches inférieures de populations locales, ce qu’ils affirment sur la base de la nature généralement grossière et malhabile des sculptures et des inscriptions [27]. Ces deux points de vue ne s’excluent pas nécessairement entre eux, car Arbach et les autres laissent la porte ouverte à la possibilité qu'« un petit nombre » représente des « morts d’origines culturelles différentes », tout particulièrement « des marchands caravaniers, des nomades, des Minéens établis dans le nord de l’Arabie [et] des populations du centre ou du nord de l’Arabie [28] ». Ainsi, l’Ismaël ou Yasmaʿʾīl de cette stèle était soit un individu local de statut social inférieur, soit un étranger du nord voyageant le long de la principale route commerciale, peut-être avec un certain lien avec les populations dans et autour de l’oued Jawf.

Le nom Ismaël/Yasmaʿʾil

L’une des façons dont les origines de ces stèles sont évaluées est l’onomastique (les noms sur les stèles) [29]. L’analyse de l’onomastique des stèles de Barāqish révèle plusieurs liens avec les noms sémitiques du nord-ouest et les noms arabes du nord, ce qui renforce l’hypothèse que ces gens se livraient au commerce caravanier [30]. Hugh Nibley croyait que, vu son nom, l’Ismaël du Livre de Mormon avait des liens arabes [31], mais aujourd’hui, les éléments dont nous disposons vont en fait dans la direction opposée. Le nom Ismaël est d’origine sémitique du nord-ouest, et est bien attesté dans la tradition hébraïque, à la fois dans l’Ancien Testament – qui mentionne cinq autres Ismaël en plus du fils d’Abraham et d’Agar – et dans les sources épigraphiques du VIIIe au VIe siècles av. J.-C. [32] En fait, Ismaël « était un nom très populaire aux VIIe et VIe siècles [AV. J.-C.] » en Juda [33]. En revanche, en Arabie du Sud, Ismaël (ys1mʿʾl) était rare à cette époque. Sur les 28 apparitions du nom dans le Corpus des inscriptions arabes méridionales, seules quatre sont datées du début de la période proto-sabaïque (vers le IVe siècle av. J.-C.) [34]. Ainsi donc, plutôt que de nous orienter vers des origines arabes, le nom Ismaël est un nom bien hébreu et peut très bien indiquer que le Yasmaʿʾil enterré dans le Jawf yéménite était un étranger du nord, d’où son nom sémitique provenait et où il était plus commun.

La famille de Léhi et les coutumes d’écriture et d’enterrement d’Arabie méridionale

Étant donné que cette stèle est dans un style complètement arabe et que l’inscription est en arabe épigraphique méridional, on pourrait se demander si les Israélites de Jérusalem, comme Léhi et sa famille, seraient susceptibles d’adopter des pratiques aussi étrangères dans leurs coutumes funéraires. Les pratiques funéraires de l’âge du fer en Juda et en Israël ressemblent beaucoup à celles de leurs voisins de Palestine [35], et plus tard les Juifs de la période du Second Temple ont également souvent intégré les traditions funéraires de la culture environnante [36]. Il n’est donc pas déraisonnable de supposer qu’en voyageant à travers l’Arabie, probablement le long de la route principale des caravaniers [37], Léhi et sa famille aient pu adopter des pratiques funéraires communes aux populations locales ou à leurs compagnons caravaniers.

Cependant, le fait que l’inscription soit en arabe épigraphique méridional soulève la question de savoir si la famille de Léhi avait appris la langue et l’écriture locales. En prenant des dispositions pour l’enterrement d’Ismaël, il est plausible que la famille de Léhi ait embauché un tailleur de pierre local (peut-être de la tribu Nihm) pour fabriquer la stèle et y inscrire le nom d’Ismaël ; étant donné l’exécution claire (bien que grossière) du style et de l’écriture locaux, c’est peut-être l’hypothèse la plus probable. Néanmoins, il y a des indications que la famille de Léhi pourrait avoir appris les langues arabes méridionales. Il est certain que pour pouvoir apprendre le nom « Nahom » et s’arranger avec la population locale pour qu’Ismaël ait un enterrement approprié, il devait être nécessaire d’apprendre au moins la langue parlée. En outre, certains érudits ont proposé une étymologie arabe méridionale pour le nom Irreantum, ce qui permet de penser que la famille de Léhi maîtrisait les langues locales [38].

Pour être plus précis, il y a, à propos de la probabilité d’une connaissance de l’écriture épigraphique arabe méridionale, une étude non publiée concernant les caractères copiés par Joseph Smith dans le Livre de Mormon dans le but de les faire analyser par les savants de l’époque (cinq lignes avec le titre « Caractors »), étude qui indique que certains des symboles ressemblent à des caractères arabes du Nord et du Sud [39]. S. Kent Brown a également émis l’idée que la famille de Léhi a pu passer du temps en servitude en Arabie méridionale [40]. Si cela est vrai, alors le travail de spécialistes de Néphi et de Léhi (et peut-être d’autres membres du groupe), qui pouvaient à la fois écrire et travailler des métaux (et écrire sur des métaux) [41], a probablement été l’un de leurs meilleurs atouts en tant que serviteurs de seigneurs tribaux, les obligeant à apprendre la langue [42].

Cela pourrait-il être l’Ismaël du Livre de Mormon ?

En fin de compte, il n’y a pas assez de preuves pour identifier formellement le Yasmaʿʾil de cette stèle funéraire à l’Ismaël du Livre de Mormon. Le plus que l’on puisse dire est qu’il y a eu un Ismaël, enterré près de la région tribale Nihm, vers le VIe siècle av. J.-C. Étant donné que ni l’inscription ni le texte du Livre de Mormon ne fournissent d’identification complémentaire (comme un patronyme) et qu’il est impossible de déterminer avec certitude si la stèle en question a été trouvée à l’intérieur ou simplement à proximité de la région tribale Nihm, on ne peut pas pousser plus loin le lien entre les deux.

Pourtant, la possibilité est alléchante. Le Yasmaʿʾil de cette stèle funéraire a été enterré quelque part dans ou près de l’oued Jawf, vers le VIe siècle av. J.-C, peut-être sur un site (Haram) dont certaines inscriptions donnent à penser qu’il avait un rapport avec le Nihm de l’époque de Léhi. Le nom Yasmaʿʾil et le type de stèle suggèrent (mais ne prouvent pas formellement) que l’on a affaire à un étranger venu du nord, en rapport avec le commerce caravanier. Ismaël a été enterré à Nahom, un lieu identifié comme étant la zone tribale Nihm, près de l’oued Jawf, au début du VIe siècle av. J.-C., arrivé dans la région en venant du nord en voyageant probablement le long de la principale route caravanière. Le profil général des deux Ismaël correspond, en tous cas dans les grandes lignes. On peut, à tout le moins, raisonnablement avancer que si l’Ismaël du Livre de Mormon a été enterré avec une sorte de marqueur d’identification, cela aurait probablement ressemblé à la stèle Yasmaʿʾil – une stèle grossièrement sculptée, typique des étrangers voyageant dans la région, qui manquaient de temps ou de ressources suffisantes pour s’offrir une pierre funéraire sculptée et gravée de manière plus extravagante.

Bien qu’une conclusion plus ferme nous échappe, le fait même qu’un Ismaël ait été enterré à proximité de la région tribale Nihm à l’époque même où le Livre de Mormon indique qu’un homme nommé Ismaël a été enterré à Nahom est plutôt remarquable. Voilà quelque chose qui n’est certainement pas de nature à aller à l’encontre de l’historicité du Livre de Mormon.

Notes

1. Voir, par exemple, S. Kent Brown, « New Light from Arabia on Lehi’s Trail », dans Echoes and Evidences of the Book of Mormon, sous la référence à DonaldW. Parry, Daniel C. Peterson et John W. Welch (Provo, UT : FARMS, 2002), p. 81-83 ; Terrance L. Szink, « Nahom », dans Book of Mormon Reference Companion, sous la responsabilité deDennis L. Largey (Salt Lake City : Deseret Book, 2003), p. 580 (cf. carte à la p. 514) ; Stephen D. Ricks, « On Lehi’s Trail: Nahom, Ishmael’s Burial Place », Journal of Book of Mormon and Other Restoration Scripture 20, no 1 (2011) : 66-68 ; Brant A. Gardner, Traditions of the Fathers: The Book of Mormon as History (Salt Lake City : Greg Kofford Books, 2015), 105-108 ; Warren P. Aston, Lehi et Sariah en Arabie : Le cadre du Livre de Mormon dans l’Ancien Monde (Bloomington, IN : Xlibris, 2015), p. 59-93. Voir, en outre, le traitement de Nahom dans les articles de Warren P. Aston, George Potter et Richard Wellington, S. Kent Brown, David LaFevre et Jeffrey R. Chadwick dans Dana Pike, ed., Lehi and Sariah’s Wilderness Trek: Illuminating the Real-World Setting (Provo, UT: Neal A. Maxwell Institute for Religious Scholarship, 2006), un numéro spécial du Journal of Book of Mormon Studies (vol. 15, n° 2), démontrant un large accord entre plusieurs chercheurs sur la corrélation entre Nahom et la région de Nihm. Le lien a même été signalé dans de grandes publications académiques, telles que Princeton, Oxford, Brill et d’autres. Voir John M. Lundquist, « Biblical Seafaring and the Book of Mormon », dans Raphael Patai, The Children of Noah: Jewish Seafaring in Ancient Times (Princeton, NJ: Princeton University Press, 1998), p. 173; Terryl L. Givens, By the Hand of Mormon: The American Scripture that Launched a New World Religion (New York: Oxford University Press, 2002), 120-21, 147; Terryl L. Givens, The Book of Mormon: A Very Short Introduction (New York : Oxford University Press, 2009), 117-18 ; John A. Tvedntes, « Names of People: Book of Mormon », dans Encyclopedia of Hebrew Language and Linguistics, 4 vol., éd. Geoffrey Khan (Boston, MA : E. J. Brill, 2013), 2:787 ; Grant Hardy, « The Book of Mormon », dans The Oxford Handbook of Mormonism, éd. Terryl L. Givens et Philip L. Barlow (New York : Oxford University Press, 2015), 143.
2. Voir Christian Robin, “Nihm: Nubdha fī ʾl-jughrāfiyya al-taʾrīkhiyya wafqan li-muʿṭiyāt al-Hamdānī,” in Al-Hamdani: A Great Yemeni Scholar, Studies on the Occasion of His Millennial Anniversary, ed. Yusuf Mohammad Abdallah (Sana’a, Yemen: Sana’a University, 1986), 83–98; Christian Robin, “Le Pénétration des Arabes Nomades au Yémen,” Revue du Monde Musulman et de la Méditerranée 61, no. 1 (1991): 85.
3. Pour les rapports originaux de saints des derniers jours sur ces inscriptions, voir S. Kent Brown, « New Light: 'The Place that was Called Nahom' », Journal of Book of Mormon Studies 8, no 1 (1999) : 66-68 ; Le Livre de Mormon lié à un site au Yémen », Ensign, février 2001, 79 ; Warren P. Aston, « Newly Found Altars from Nahom », Journal of Book of Mormon Studies 10, no 2 (2001) : 56-61. Des mises à jour et des inscriptions supplémentaires sont rapportées dans Warren P. Aston, « A History of NaHoM », BYU Studies Quarterly 51, no. 2 (2012): 78–98.
4. Voir Hermann von Wissmann, Zur Geschichte und Landeskunde von Alt-Südarabien, Sammlung EduardGlaser III (Vienne: Der Öserreichischen Akadaemie der Wissenchaften, 1964), 96–97, 307–308 ; Jacques Ryckmans, Walter W. Müller et Yusuf M. Abdallah, Textes du Yémen Antique Inscrits Sur Bois (Louvain: Institut Orientaliste, Université Catholique de Louvain, 1994), 46–50; pl. 3A–B; Peter Stein, Die altsüdarabischen Minuskelinschriften auf Holzstäbchen aus der Bayerische Staatsbibliothek in München,2 vols. (Tübingen et Berlin: Ernst Wasmuth Verlag, 2010), 1:22n43; Fig. 23, fig. 1; Christian Robin et Burkhard Vogt, d., Yémen: au pays de la reine de Saba' (Paris: Flammarion, 1997), 144; Wilfried Seipel, d., Yémen: Kunst und Archäologie im Land der Königin von Saba' (Vienne: Kunsthistorisches Museum, 1998), 325; Alessandro de Maigret, d., Yémen: Nel paese della Regina di Saba (Rome: Palazzo Respoli Fondazione Memmo, 2000), 344-45; St. John Simpson, ed., Queen of Sheba: Treasures from Ancient Yemen (Londres: The British Museum, 2002), 166.
5. Voir Mounir Arbach, Jérémie Schiettecatte et Ibrâhîm al-Hâdî, Collection of Funerary Stelae from the Jawf Valley: Sanʿâʾ National Museum, Part III (Sanʿāʾ: Fonds social pour le développement et Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, 2008).
6. Sur le contexte pan-arabe de ces stèles, voir Jérémie Schiettecatte, « The Arabian Iron Age Funerary Stelae and the Issue of Cross-Cultural Contacts », dans Death and Burial in Arabia and Beyond: Multidisciplinary Perspectives,éd. Lloyd Weeks (Oxford : Archaeopress, 2010), p. 191-203. Sur la variation régionale propre au Jawf, voir Arbach et al., Collection of Funerary Stelae from the Jawf Valley,5–6.
7. Arbach et al., Collection of Funerary Stelae from the Jawf Valley,72, no. 105.
8. Ibid., 10. Pour la datation des 6e-5e siècles AV. J.-C.,voir p. 72, no 105.
9. Image tirée d’Arbach et al., Collection de stèles funéraires de la vallée de Jawf,72, n° 105. Utilisé avec l’autorisation de Mounir Arbach. Dessin basé sur l’image de Jasmin Gimenez Rappleye.
10. La traduction plus technique et académique de l’hébreu est Yišmaʿʾēl, ce qui rend les similitudes avec le Yasmaʿʾīl sud-arabe un peu plus apparentes. Yasmaʿʾīl peut également être occidentalisé à l’orthographe plus « Ismaël » Isma’il, comme c’est le cas dans Christian Robin et Yves Calvet, Arabie Heureuse, Arabie Déserte: Les Antiquités Arabiques du Musée du Louvre (Paris: Editions de la Réunion des musées nationaux, 1997), 318.
11. En arabe du Sud, le sat (translittéré en s1)est l’équivalent standard du shin (translittéré en š)dans les langues sémitiques du nord-ouest, comme l’hébreu. Voir Leonid E. Kogan et Andrey V. Korotayev, « Sayhadic (Epigraphic South Arabian) », dans The Semitic Languages, sous la direction de Robert Hetzron (New York : Routledge, 1997), p. 222-23 ; Norbert Nebes et Peter Stein, « Ancient South Arabian », dans The Ancient Languages of Syria-Palestine and Arabia, sous la référence à Roger D. Woodard (New York : Cambridge University Press, 2008), 148–49 ; Peter Stein, « Ancient South Arabian », dans The Semitic Languages and Dialects: An International Handbook,éd. Stefan Weninger (Boston, MA: De Gruyter Mouton, 2011), 1048; Rebecca Hasselbach, « Old South Arabian », dans Languages from the World of the Bible , éd. Holger Gzella (Boston, MA : De Gruyter, 2012), p. 169, tableau 1.
12. Pour l’hébreu yšmʿʾl, voir Francis Brown, S.R. Driver, et Charles A. Briggs, The Brown-Driver-Briggs Hebrew and English Lexicon (Peabody, MA: Hendrickson, 2007), 1035; Ludwig Koehler et Walter Baumgartner, The Hebrew and Aramaic Lexicon of the Old Testament, étudeed., trans.M.E.J. Richardson, 2 vol. (Boston, MA: Brill, 2001), 1:447; David J. A. Clines, Le dictionnaire de l’hébreu classique,8 vols. (Sheffield: Sheffield Academic Press, 1993-2011), 4:333-34. Pour l’arabe du Sud y s1mʿʾl, voir Robin et Calvet, Arabie Heureuse, Arabie Déserte, 318; Christian Julian Robin, « La Chronologie et ses Problèmes, » in Yémen: au pays de la reine de Saba', ed. Christian Robin et Burkhard Vogt (Paris: Flammarion, 1997), 63. Pour les composants en arabe du Sud, s1mʿ, « entendre, entendre, obéir » + ʾl, « Dieu », voir A.F.L. Beeston, M.A. Ghul, W.W. Müller, J. Ryckmans, Sabaic Dictionary (anglais-Français-arabe) (Sanaʿa: Université de Sanaʿa, 1982), 5, 127; Joan Copeland Biella, Dictionary of Old South Arabic: Sabaen Dialect (Cambridge, MA: Harvard Semitic Museum, 1982), 15, 338; Stephen D. Ricks, Lexicon of Inscriptional Qatabanian (Rome: Editrice Pontificio Instituto Biblico, 1989), 10, 160.
13. Koehler et Baumgartner, HALOT, 1:447. Koehler et Baumgartner n’incluent pas l’exposant 1 utilisé pour distinguer le sat ( s1)du shin ( s2) et le samekh ( s3) dans la translittération des sibilants sud-arabes, mais il ne fait aucun doute que le même nom est destiné, car ni y s2mʿʾl ni y s 3mʿʾl n’est attesté dans les inscriptions sud-arabes.
14. Arbach et al., Collection de stèles funéraires de la vallée de Jawf,7.
15. Alessandro de Maigret, « Les fouilles de la mission archéologique italienne à Barâqish (République du Yémen) », Newsletter Archaeologia 0 (2009) : 59–60, 89–90, fig. 57–59 ; Sabina Antonini et Alessio Agostini, « Excavations of the Italian Archaeological Mission in Yemen: A Minaean Necropolis at Barāqish (Wadi Jawf) and Qatabanian Necropolis of Ḥayd bin ʿAqīl (Wadi Bayḥān) », dans Mort et enterrement en Arabie et au-delà,p. 215-24.
16. Voir Robin, « Nihm », n. 95. Christian Robin, « Tribus et territoires d’Arabie, d’après les inscriptions antiques et les généalogies de l’époque islamique », Semitica et Classica 13 (2020) : 237 explique que les sharīf de Barāqish « tombent sous »(relèvent)les Nihm, mais ne sont pas nécessairement une partie officielle de la tribu, mais sont plutôt des « alliés » sous la protection des Nihm.
17. Arbach et al., Collection de stèles funéraires de la vallée de Jawf,3.
18. Christian Robin, Inabba', Haram, Al-Kāfir, Kamna et al-Ḥarāshif, 2 vol. (Paris: Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1992), 1:39-40, se référant à Haram 41, 44, 45 et 48. Un texte de dédicace de Haram du 7ème siècle av. J.-C. inclut ʿṯtr ḏ-Rgmt,« ʿAthtar dhu-Ragmat », le dieu de Najran, parmi sa liste de divinités, illustrant ainsi davantage les liens précoces de Haram avec les tribus au nord du Jawf. Voir YM 28823 dans la base de données CSAI et dans Mounir Arbach et Rémy Audouin, Collection of Epigraphic and Archaeological Artifacts from al-Jawf Sites: Ṣanʿâʾ National Museum (Ṣanʿāʾ: UNESCO-SFD and Ṣanʿā National Museum, 2007), p. 44-45.
19. Voir Haram 16, Haram 17 et Haram 19 dans Robin, Inabba', Haram, Al-Kāfir, Kamna,1:85-89. La datation de ces inscriptions est basée sur la référence à Watarʾīl, roi de Haram vers 665-650 av. J.-C.,selon K. A. Kitchen, Documenting Ancient Arabia,2 vol. (Liverpool: Liverpool University Press, 1994-2000), 2:120, 741. Voir aussi Robin, Inabba', Haram, Al-Kāfir, Kamna,1:24-26 ; Mounir Arbach et Irene Rossi, « Haram : cité antique du Jawf (Yémen). Quelques bribes de dix siècles d’histoire et nouveaux textes amīrites », Semitica et Classica 13 (2020): 25–26, 30.
20. Voir la traduction de Robin dans la référence au n.19. Voir aussi la traduction de Haram 16, Haram 17 et Haram 19 dans la base de données CSAI, http://dasi.cnr.it/.
21. G. Lankester Harding, An Index and Concordance of Pre-Islamic Arabian Names and Inscriptions (Toronto, ON: Université de Toronto, 1971), 940, énumérant NH[MT]N de C 510 (= Haram 16) comme un nom « douteux » (en raison de la nécessité d’en restaurer une partie). À la p. 1, catégorie C3, Harding a utilisé kbr comme indication contextuelle pour identifier les noms d’une « tribu ou d’un peuple ». Plus récemment, Hani Hayajneh, « Eine Sammlung von Fragmentarischen Altsüdatabischen Inschriften aus dem Jemen », Arabian Archaeology and Epigraphy 15, no. 1 (2004): 147n113 a soutenu que dans une expression similaire(kbr nhmn), nhmn devrait être interprété comme un nom tribal (au lieu d’une référence à la maçonnerie de pierre) parce qu’il était précédé de kbr,se référant (Hayajneh argumenté) à un chef tribal.
22. Voir CIH 673 dans la base de données CSAI, http://dasi.cnr.it/,pour l’identification de nhmt en tant que nom tribal dans ce texte (en v.août 26, 2021). Pour la datation de ce texte au 7ème siècle av. J.-C.,voir Kitchen, Documenting Ancient Arabia,2:139. Pour l’identification par von Wissmann du NHMT avec la tribu et la région Nihm, voir von Wissmann, Zur Geschichte, 307-308. Les érudits antérieurs ont spécifiquement lié le NHMTN sur les inscriptions Haram au nhmyn d’autres textes. Voir Mayer Lambert, « Les Inscriptions Yéménites du Musée de Bombay », Revue d’Assyriologie et d’archéologie orientale 20 (1923) : 80-81.
23. Puisque d’autres inscriptions à Haram utilisent kbr pour désigner les chefs de colonies ou de comptoirs commerciaux de Haram vivant sur le territoire d’une autre tribu (par exemple, kbr ḥḍrmwt dans Haram 12; voir Robin, Inabba', Haram, Al-Kāfir, Kamna, 1:52; Arbach et Rossi, « Haram », 24n45), il est possible que Haram ait eu un avant-poste commercial sur le territoire de Nihm, comme me l’a suggéré un spécialiste des recherches en arabe méridional, 15 mai 2019).
24. Voir Nigel Groom, Frankincense and Myrrh: A Study of the Arabian Frankincense Trade (New York: Longman, 1981), p. 167; Michael Jenner, Yemen Rediscovered (Essex: Longman, 1983), 16.
25. Antonini et Agostini, « Une nécropole minéenne à Barāqish », p. 221. Voir aussi Maigret, « Fouilles de la mission archéologique italienne », 60.
26. Antonini et Agostini, « Une nécropole minéen à Barāqish », p. 222-23. Giovanni Garbini, « Su alcuni tipi di stele e statuette sudarabiche con iscrizine », Annali 37 (1977): 375–81 (voir esp. 378) a également conclu que d’autres stèles d’un type similaire sont arrivées au Yémen par l’intermédiaire d’un groupe culturel nord-arabe.
27. Schiettecatte, « Arabian Iron Age Funerary Stelae », p. 191-203 ; Arbach et al., Collection of Funerary Stelae from the Jawf Valley,14–15.
28. Arbach et al., Collection de stèles funéraires de la vallée de Jawf,15.
29. Voir Ibid., 13-15.
30. Voir Alessio Agnostini, « Funerary Stelae from Barāqish: Study of the Onomastics », dans Sabina Antonini et Alessio Agostini, A Minaena Necropolis at Barāqish (Jawf, République du Yémen) : Rapport préliminaire des campagnes archéologiques de 2005-2006 (Rome : Istituto Italiano per l’Africa e l’Oriente, 2010), p. 49-70, esp. 69-70. Cela ne signifie cependant pas nécessairement que les individus eux-mêmes étaient des étrangers. Les noms sont souvent transmis par le biais d’échanges culturels, de sorte que les commerçants sud-arabes auraient naturellement pu apprendre les noms sémitiques du Nord-Ouest et de l’Arabie du Nord au cours de leurs voyages, et les utiliser pour nommer leurs enfants.
31. C’est ce qui est dit le plus clairement dans Hugh Nibley, Teachings of the Book of Mormon: Transcripts of Lectures Presented to an Honors Book of Mormon Class at Brigham Young University, 1988–1990,4 vols. (Provo, UT: FARMS, 2004), 3:27-28. Voir aussi Nibley, Lehi in the Desert/The World of the Jaredites/There Were Jaredites (Salt Lake City: Deseret Book, 1988), p. 40 ; Nibley, An Approach to the Book of Mormon (Salt Lake City : Deseret Book, 1988), p. 72-73 ; Nibley, Le Livre prophétique de Mormon (Salt Lake City: Deseret Book, 1989), p. 545.
32. Les six Ismaëls de la Bible sont : (1) le fils d’Abraham par Agar (Genèse 16-17 ; 21 ; 25) ; (2) le fils d’Azel de Benjamin, vers le 7ème siècle AV. J.-C. (1 Chroniques 8:38; 9:44); (3) père de Zebadiah, le gouverneur de Juda au 9ème siècle AV. J.-C. sous Josaphat (2 Chroniques 19:11); (4) le fils Jehohanan, qui s’est joint à la révolte contre la reine Athalie vers 835 av. J.-C. (2 Chroniques 23:1); (5) le fils de Néthaniah, membre de la famille royale et traître de Juda (Jérémie 40-41 ; 2 Rois 25:23-25) ; (6) l’un des fils de Pashur, qui avait pris des femmes étrangères dans la période post-exilique (Esdras 10:22). Voir James E. Brenneman, « Ishmael », dans Eerdmans Dictionary of the Bible, sous la responsabilité de David Noel Freedman (Grand Rapids, MI: Wm.B. Eerdmans, 2000), p. 653. Pour Ismaël dans l’épigraphie hébraïque, Clines, Dictionnaire de e 46]Hébreuclassique,4:334, énumère 19 sceaux hébreux attestant du nom Ismaël, dont la plupart datent du 7ème-6ème siècle av. J.-C.. J’ai identifié 60 attestations d’Ismaël dans des sources épigraphiques hébraïques du 8ème au 6ème siècle AV. J.-C.. Voir Nahman Avigad, Hebrew Bullae from the Time of Jeremiah (Jérusalem : Société d’exploration d’Israël, 1986), 64-66, 69, 74 ; Gabriel Barkay, « A Bulla of Ishmael, the King’s Son », Bulletin of the American Schools of Oriental Research 290/291 (1993) : 109-14 ; Nahman Avigad, révérend Benjamin Sass, Corpus of West Semitic Stamp Seals (Jérusalem : Académie israélienne des sciences et des sciences humaines, 1997), 108, 111–14, 123, 200, 206–209, 212, 235, 238 ; Robert Deutsch et Michael Heltzer, New Epigraphic Evidence from the Biblical Period (Tel Aviv et Jaffa: Archaeological Center Publication, 1995), 83-84; Robert Deutsch et Michael Heltzer, West Semitic Epigraphic News of the 1st Millennium BCE (Tel Aviv: Archaeological Center Publication, 1999), 64-66; Robert Deutsch, Messages from the Past: Hebrew Bullae from the Time of Isaiah through the Destruction of the First Temple (Tel Aviv: Archaeological Center Publications, 1999), 28, 29, 35, 36, 40, 41, 46, 124-25, 151-52, 171-72; Robert Deutsch et André Lemaire, Biblical Period Personal Seals in the Shlomo Moussaieff Collection (Tel Aviv: Archaeological Center Publication, 2000), p. 61; Robert Deutsch, « A Hoard of Fifty Hebrew Clay Bullae from the Time of Hezekiah », dans Shlomo: Studies in Epigraphy, Iconography, History, and Archaeology in Honor of Shlomo Moussaieff, éd. Robert Deutsch (Tel Aviv et Jaffa: Archaeological Center Publication, 2003), 77-79; Robert Deutsch, Biblical Period Hebrew Bullae: The Joseph Chaim Kaufman Collection (Tel Aviv: Archaeological Center Publication, 2003), 56–57, 74–75, 215–20, 362–63 ; Robert Deutsch, Biblical Period Epigraphy: The Joseph Chaim Kaufman Collection — Seals, Bullae, Handles (Jaffa: Archaeological Center Publication, 2011), 42–43, 89–90, 115–16, 122–24, 143–44, 159–62, 184, 252.
33. Ernest Axel Knauf, « Ishmael », dans Anchor Bible Dictionary, 6 vol., sous la responsabilité de David Noel Freedman (New York : Doubleday, 1992), 3:513. Voir aussi David Rolph Seely, revue des Enseignements du Livre de Mormon : semestre 3, par Hugh Nibley, Review of Books on the Book of Mormon 5 (1993) : 193-94. Dans Avigad, en hébreu Bullae de l’époque de Jérémie,116, Yišmaʿʾēl est à égalité pour le nom le plus fréquemment attesté dans une collection de 255 bulles de la fin du 7ème au début du 6ème siècle av. J.-C.. Sur les origines sémitiques du nord-ouest du nom, voir Ebbe Egede Knudsen, « Amorite Names and Old Testament Onomastics », Scandinavian Journal of the Old Testament 13, no. 2 (1999) : 202-24, esp. 218.
34. En plus de la stèle Yasmaʿʾīl en discussion (YM 27699), voir as-Sawdāʾ 18, CIH 545, et Maʿīn 109, CSAI Database, http://dasi.cnr.it/. Parmi ceux-ci, CIH 545 et Maʿīn 109 datent du 7ème siècle AV. J.-C.; voir Kitchen, Documenting Ancient Arabia,2:124 (CIH 545); Mounir Arbach, « La Decouverte du Temple Intra-Muros de Nakrah a Maʿin, L’antique Qarna », Arabian Archaeology and Epigraphy 22, no. 2 (2011): 201–14 (Maʿīn 109). La datation spécifique pour as-Sawdāʾ 18 n’est pas disponible, mais elle est datée du début de la période sabaïque (vers le 4ème siècle AV. J.-C.). Il y a cinq inscriptions supplémentaires y s1mʿʾl dans la collection de stèles funéraires de Jawf, mais elles datent toutes d’une période ultérieure, vers les 4e-2e siècles av. J.-C. Voir Arbach et al., Collection of Funerary Stelae from the Jawf Valley,52 (no. 45), 105 (no. 204), 114 (no. 231), 152 (no. 344), 157 (no. 358).
35. Voir Elizabeth Bloch-Smith, Judahite Burial Practices and Beliefs about the Dead (Sheffield, Royaume-Uni : Sheffield Academic Press, 1992).
36. Voir Rachel Hachlili, Jewish Funerary Customs, Practices and Rites in the Second Temple Period (Boston, MA: Brill, 2005). Voir aussi Pieter W. van der Horst, « Jewish Funerary Inscriptions — Most Are in Greek », Biblical Archaeology Review 18, no 5 (septembre/octobre 1992) : 46-57.
37. Voir Lynn M. Hilton et Hope A. Hilton, À la recherche du sentier de Léhi (Salt Lake City: Deseret Book, 1976), p. 27-44; George Potter et Richard Wellington, Lehi in the Wilderness: 81 New, Documented Evidences That the Book of Mormon is a True History (Springville, UT: Cedar Fort, 2003), p. 53-71.
38. Voir Paul Y. Hoskisson, Brian M. Hauglid et John Gee, « What’s in a Name ? Irreantum », Journal of Book of Mormon Studies 11, no 1 (2002) : 90-93, 114-15.
39. Voir « Similarities between the Anthon Transcript and Old South Arabian (Arabic) », Journal of Book of Mormon Studies 8, no 2 (2002) : 83, 88 ; Brown, « Nouvelle lumière d’Arabie », 88.
40. Voir S. Kent Brown, « A Case for Lehi’s Bondage in Arabia », Journal of Book of Mormon Studies 6, no 2 (1997) : 205-17 ; S. Kent Brown, From Jerusalem to Zarahemla: Literary and Historical Studies of the Book of Mormon (Provo, UT: BYU Religious Studies Center, 1998), 55-59; Brown, « Nouvelle lumière d’Arabie », 90-92. Notez, cependant, la critique dans Aston, Lehi and Sariah in Arabia,97-98.
41. Leur capacité à écrire n’a pas besoin d’être défendue – l’existence même de leurs écrits en témoigne. Sur les compétences de Léhi et de Néphi dans le travail des métaux, voir John A. Tvedtnes, The Most Correct Book: Insights from a Book of Mormon Scholar (Springville, UT: Horizon, 2003), p. 78-97 ; Jeffrey R. Chadwick, « Lehi’s House at Jerusalem and the Land of his Inheritance », dans Glimpses of Lehi’s Jerusalem, sous la référence à JohnW. Welch, David Rolph Seely et Jo Ann H. Seely (Provo, UT: FARMS, 2004), p. 113-17 ; Neal Rappleye, « Lehi the Smelter », Interpreter: A Journal of Mormon Scripture 14 (2015) : 223-25. De nombreuses inscriptions en arabe méridional sont gravées dans du bronze, ce qui donne une idée de l’habileté de Néphi à écrire sur des surfaces métalliques.
42. Voir Potter et Wellington, Lehi in the Wilderness,64.