DESCRIPTION
DES PAPYRUS
Egyptian
Mummies, Ancient Records
Latter Day
Saints' Messenger and Advocate
décembre 1835, pp. 234-35
« A propos des annales égyptiennes, ou plutôt des écrits
d'Abraham et de Joseph, je voudrais dire ceci : ces annales sont joliment
écrites, sur du papyrus, à l'aide d'encre ou de peinture noire et, pour
une petite partie, rouge, dans un état parfait de conservation. Les
caractères sont ceux que l'on peut trouver sur les sarcophages des
momies, des hiéroglyphes, etc., avec beaucoup de caractères ou de
lettres exactement (quoique probablement pas tout à fait aussi carrés)
comme la forme actuelle de l'hébreu, mais sans les points.
Ces annales furent découvertes dans une des
catacombes d'Égypte à l'endroit où se trouvait jadis la fameuse ville
de Thèbes, par le célèbre voyageur français Antonio Lebolo... Il...
obtint onze momies. Il y avait plusieurs centaines de momies dans la même
catacombe... si décomposées qu'on ne pouvait les déplacer... Ayant
quitté Alexandrie pour Paris, Lebolo s'arrêta à Trieste et y mourut après
dix jours de maladie... Mais avant de mourir, il légua tous ses biens à
son neveu, M. Michael H. Chandler, qui était alors à Philadelphie, alors
que Lebolo pensait qu'il était en Irlande. Par conséquent, tout fut
envoyé à Dublin, à l'adresse initiale de Chandler. De là, les anciens
amis de Chandler firent suivre les momies. Celles-ci arrivèrent à la
douane de New York au cours de l'hiver ou du printemps 1833. En avril de
la même année, M. Chandler paya les taxes de dédouanement pour ses
momies et en prit possession. Jusqu'à ce moment-là, les sarcophages
n'avaient pas encore été ouverts. En les ouvrant, il découvrit que,
pour deux des corps, quelque chose était enroulé dans le même genre de
tissu, imbibé de bitume. Il s'agissait des deux rouleaux de papyrus précédemment
mentionnés. J'ajouterai que l'on découvrit sur d'autres momies deux ou
trois autres petits morceaux de papyrus, avec des calculs astronomiques,
des épitaphes, etc.
M. Chandler espérait trouver avec les momies
des diamants ou d'autres choses précieuses. Il fut profondément déçu.
Alors qu'il était encore à la douane, un homme (un inconnu) lui dit
qu'il n'y avait personne dans cette ville qui pouvait traduire son
rouleau. Ensuite, ce même inconnu lui recommanda d'aller trouver M.
Joseph Smith, fils, qui, poursuivit-il, possédait une espèce de pouvoir
ou de don par lequel il avait précédemment traduit des caractères
semblables. A l'époque, M. Chandler ne connaissait ni frère Smith… ni
les annales des Néphites offertes au public...
Il n'est pas dans mes intentions de décrire
les faits et gestes de cette personne avant qu'il ne se présente ici à
la fin de juin ou au début de juillet. Il me suffit de dire que c'est à
ce moment-là qu'il présenta son papyrus à frère Smith »
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