Pourquoi Martin Harris a-t-il consulté des érudits comme Charles Anthon ?

par Book of Mormon Central
7 mai 2019

Les faits

Après quatre ans de préparation spirituelle avec l’ange Moroni, Joseph Smith récupéra les plaques d’or du Livre de Mormon aux premières heures du matin du 22 septembre 1827 (Joseph Smith – Histoire 1:59) [1]. Lorsqu’il eut récupéré les plaques, il commença à essayer de comprendre les inscriptions. Il ne voyait évidemment pas ce qu’elles voulaient dire. Lucy, sa mère, se rappelle que peu de temps après avoir reçu les plaques, « Joseph commença à prendre des dispositions pour effectuer la traduction des annales ». La première chose « qu’il reçut le commandement de faire à ce sujet » fut de copier certains des caractères « et de les envoyer à certains des hommes les plus savants de cette génération et de leur en demander la traduction [2]. »

Pour cette raison, Joseph commença à copier des caractères des plaques peu de temps après les avoir récupérées « pour trouver quelqu’un d’autre que lui qui fût capable et désireux de les traduire [3]. » Ces efforts donnèrent lieu à l’incident désormais célèbre entre Martin Harris et Charles Anthon tel que raconté dans l’histoire de Joseph Smith (JS – Histoire 1: 63–65).

Mais ce qui est raconté dans l’histoire de Joseph Smith canonisée aujourd’hui dans la Perle de Grand Prix n’est pas tout. On sait, en effet, que Martin Harris consulta d’autres chercheurs que Charles Anthon. Bien qu’Anthon ait joué un rôle central dans cet épisode, il n’était pas seul.

Lorsque Harris reçut la transcription des caractères des plaques du Livre de Mormon préparée par Joseph Smith, il ne lui fut apparemment pas dit « précisément quels linguistes il devait voir » et par conséquent « il en fut réduit à prendre ces décisions lui-même [4]. » Des sources ultérieures mentionnent Luther Bradish, « avocat, linguiste, diplomate et homme d’État », comme étant le premier érudit contacté par Harris [5]. Bradish, tout comme Harris lui-même, était autrefois un éminent citoyen de Palmyra, New York (en 1828, lorsque Harris lui rendit visite , il vivait à Albany). En fait, les familles Harris et Bradish « se connaissaient bien et il est raisonnable de conclure que Harris et Luther s’étaient croisés plusieurs fois auparavant. En d’autres termes, Bradish aurait été une première étape amicale pour Harris lors de son voyage vers l’Est et quelqu’un qui pourrait lui indiquer qui il pouvait voir d’autre [6]. »

Il y a une raison très compréhensible pour laquelle Harris aurait voulu montrer à Bradish certains des caractères en « égyptien réformé » des plaques du Livre de Mormon (Mormon 9:32). Bradish avait beaucoup voyagé en Égypte et au Moyen-Orient entre 1819 et 1825. Au cours de ses voyages, il avait connu « plusieurs archéologues clés. . . qui ont ensuite fouillé et déterré toutes sortes de trésors et d’artefacts égyptiens. . . . Pendant son séjour au Moyen-Orient, Bradish avait également appris plusieurs des langues de la région, suffisamment bien, en tous cas, pour s’en tirer, et s’était familiarisé avec les hiéroglyphes égyptiens [7]. »

Les détails de la visite de Harris à Bradish ne sont malheureusement pas connus. Quoi qu’il en soit, après cette visite, Harris rencontra ensuite le savant Samuel L. Mitchill [8]. Naturaliste érudit et respecté, Mitchill s’était intéressé aux « études anthropologiques et linguistiques des tribus indiennes locales [9] » dans l’État de New York, avec « hiéroglyphes indiens et illustrations de tumuli indiens. . . proposés à ses connaissances critiques pour avis [10]. » Il est probable que Harris ait consulté Mitchill précisément parce que Joseph Smith avait été amené à découvrir un document ancien « donnant un récit des anciens habitants de ce continent et de la source d’où ils proviennent [11]. »

C’est justement un document de ce genre qui aurait extrêmement intéressé Mitchill. Selon une source de l’époque, lors de la consultation de Harris, Mitchill aurait « comparé [les caractères] avec les hiéroglyphes découverts par Champollion en Égypte et les [aurait] définis comme la langue d’un peuple qui existait autrefois en Orient mais qui n’est plus aujourd’hui [12]. »

Mitchill, à son tour, recommanda à Harris de rendre visite à Charles Anthon, professeur au Columbia College de New York. Classiciste brillant, parlant couramment le grec, le latin, l’allemand et le français, Anthon reçut Harris et accepta d’examiner la transcription des caractères préparée par Joseph Smith. Il est difficile de savoir exactement ce qu’Anthon dit après son examen, car Harris et Anthon ont laissé des récits contradictoires de l’incident. Harris, bien sûr, se souvient qu’Anthon avait déclaré les caractères authentiques mais avait rapidement rejeté l’affaire en protestant : « Je ne peux pas lire un livre scellé » lorsqu’il avait été informé que la source des caractères (les plaques d’or) n’était pas accessible pour un examen scientifique parce que « un ange de Dieu » l’avait révélé [13].

Anthon, d’autre part, nia à plusieurs reprises avoir jamais confirmé l’authenticité des caractères et prétendit avoir averti Harris qu’il était victime d’une imposture [14]. Un scénario plausible qui pourrait expliquer ce témoignage contradictoire est qu’Anthon croyait initialement que les caractères pouvaient être authentiques et s’était dit intéressé, mais qu’il avait rapidement fait volte-face après l’impression du Livre de Mormon et que son nom fut devenu associé à un scandale religieux national [15].

Cependant, une chose est très claire. « Quoi que Harris ait glané auprès de ces savants éminents, s’il avait quitté Palmyra en se posant des questions et en cherchant à savoir, il rentra chez lui en soutenant et en défendant la traduction du Livre de Mormon [16]. » Non seulement cela, Joseph Smith et lui virent dans la désormais célèbre déclaration d’Anthon (« Je ne peux pas lire un livre scellé ») l’accomplissement de la prophétie d’Ésaïe 29:11-14. Comme Joseph Smith le raconte dans son histoire de 1832,

« Nous nous sommes mis à copier certains [des caractères], et il [Martin Harris] a fait son voyage dans les villes de l’Est et chez les savants, en disant: « Lisez ceci, je vous prie. » Et les savants ont dit: « Je ne peux pas. Mais s’il apportait les plaques, [je] les lirais. » Mais le Seigneur l’avait interdit et il est revenu me voir et me les a données à traduire. Et j’ai dit: « Je ne peux pas car je ne suis pas instruit. » Mais le Seigneur avait préparé des lunettes pour lire le livre. Par conséquent, j’ai commencé à traduire les caractères et ainsi la prophétie d’Ésaïe s’est accomplie [17].

anthon bradish mitchell
De gauche à droite : Charles Anthon, Luther Bradish, Samuel Mitchell

Commentaire

Dans une lettre à W. W. Phelps, Oliver Cowdery dit que la première nuit où il est apparu, le 21 septembre 1823, l’ange Moroni a informé Joseph Smith que la prophétie d’Ésaïe 29:11-14 devait être accomplie avant que le Livre de Mormon ne puisse être traduit, « car c’est ainsi que Dieu a décidé de laisser les hommes sans excuse [18]. » Les premiers membres de l’Église rétablie de Jésus-Christ ont ainsi compris que la consultation de Martin Harris avec des érudits, en particulier Charles Anthon, avait une importance capitale pour l’œuvre du Rétablissement dans ces derniers jours [19].

Quoi qu’il ait pu penser du Livre de Mormon, Anthon a (sans doute involontairement) contribué à la réalisation de la prophétie d’Ésaïe 29. Dans sa réponse dédaigneuse à Harris, il a peut-être voulu se montrer intelligent, mais ses paroles en sont venues à inspirer Harris et plus tard. des millions de croyants à travers le monde d’accepter le Livre de Mormon comme authentique.

De plus, la consultation de Harris avec des érudits, à la demande de Joseph Smith, révèle le processus d’apprentissage du Prophète. Sa capacité à traduire le Livre de Mormon venait finalement du don et de la puissance de Dieu, mais Joseph a néanmoins employé des moyens « laïques » pour l’aider dans ses efforts. « Même si des générations de mormons ont vu dans le résultat du voyage de Harris à New York l’accomplissement d’une prophétie et le catalyseur de la traduction miraculeuse de Joseph Smith, observe l’historien Michael MacKay, le mobile du voyage était de nature laïque. . . . [L] es caractères des plaques n’étaient pas seulement l’objet de la traduction miraculeuse de Joseph ; certains des plus grands spécialistes des langues anciennes [à l’époque] les ont examinés [20]. »

Joseph a procédé de la même manière tout au long de son ministère lors de son étude des langues bibliques et des papyrus égyptiens associés à la traduction du Livre d’Abraham [21]. La révélation nous invite à suivre l’exemple du prophète en utilisant les outils de l’érudition au cours de nos efforts pour découvrir et comprendre la vérité divine (D&A 88:118). Comme l’enseignait le président Russell M. Nelson, « une bonne inspiration est basée sur une bonne information [22]. »

Grâce à ce processus, Joseph acquit de l’assurance et apprit à procéder de manière indépendante. Les caractères que Joseph avait préparés pour Martin Harris furent montrés à certains des hommes les plus érudits de leur époque et pourtant aucun d’entre eux ne put faire beaucoup plus qu’émettre des suppositions sur leur antiquité et leur nature. Ce fut le signe pour Joseph qu’il ne pouvait pas compter uniquement sur la parole du consensus savant [23]. Étant donné que la connaissance profane est constamment en train d’évoluer avec de nouvelles découvertes et l’articulation de nouveaux paradigmes théoriques, l’érudition aura toujours ses limites. Comme Néphi l’a enseigné il y a des siècles, « être instruit est une bonne chose si on écoute les recommandations de Dieu » (2 Néphi 9:29).

Le fait de consulter les savants a également donné de l’assurance à Martin Harris. Bien que les réactions de ces érudits aient varié, Harris fut suffisamment satisfait de leurs réponses pour continuer à apporter son aide à la traduction et à la publication du Livre de Mormon. Il fut secrétaire, financier et témoin du Livre de Mormon, le tout au prix de grands sacrifices personnels [24].

En plus du fait qu’il assuma le fardeau financier de l’impression du Livre de Mormon, dont il ne se remit jamais complètement, la réputation de Martin, jadis excellente, souffrit de sa foi inébranlable en Joseph Smith après son voyage chez Mitchill et Anthon à New York. Sa famille et ses amis furent « généralement rebutés par son enthousiasme pour un jeune homme dont les prétendues visions bouleversaient la région de Palmyra. Des amis lui conseillèrent de cesser d’adhérer aux projets de Joseph. Quand Martin refusa, ils le déclarèrent dupé, sinon dérangé. . .. Pourtant, il continua à prendre le parti de Joseph Smith et risqua de faire encore plus de tort à sa réputation désormais gâchée [25] », tout en sachant dans son cœur et dans son esprit que l’œuvre dans laquelle il était engagé était la vérité.

Notes

[1] Richard E. Bennett, School of the Prophet: Joseph Smith Learns the First Principles, 1820–1830 (Salt Lake City, UT: Deseret Book, 2010); Michael Hubbard MacKay and Gerrit J. Dirkmaat, From Darkness unto Light: Joseph Smith’s Translation and Publication of the Book of Mormon (Provo and Salt Lake City, UT: Religious Studies Center, Brigham Young University and Deseret Book, 2015); Saints: The Story of the Church of Jesus Christ in the Latter Days, Volume 1, The Standard of Truth, 1815–1846 (Salt Lake City, UT: The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints, 2018), 20–42. Pour l’aide apportée par Emma à Joseph pour la recuperation des plaques, voir Book of Mormon Central, “How Did Emma Smith Help Bring Forth the Book of Mormon? (2 Nephi 27:6),” KnoWhy 386 (November 30, 2017).
[2] Lucy Mack Smith, History, 1845, p. 117, online at , spelling and punctuation standardized. D’autres sources racontent, elles aussi, que Joseph demanda au départ à d’autres personnes de l’aider à la traduction. Joseph Knight, père, l’un des premiers croyants, se souvient: « [Joseph Smith] commençait maintenant à être impatient de les faire traduire. Il traça donc, avec sa femme, les caractères exactement comme les caractères antiques et envoya Martin Harris voir s’il pouvait les faire traduire. »Reproduit dans Dean C. Jessee, “Joseph Knight’s Recollection of Early Mormon History,” BYU Studies 17, no. 1 (Autumn 1976): 34. Une ancienne source sceptique, qui a probablement obtenu ses informations de Joseph Smith ou d’une personne proche de la traduction du Livre de Mormon, a également déclaré : « Harris était si aveuglément enthousiaste qu’il a pris certains des caractères interprétés par Smith et est allé à la recherche de quelqu’un qui, en plus de l’interprète, était suffisamment instruit pour les ‘angliciser’. » Jonathan Hadley, “Golden Bible,” Palmyra Freeman (Palmyra, New York) (August 11, 1829), emphasis in original; reprinted in Larry E. Morris, ed., A Documentary History of the Book of Mormon (New York, NY: Oxford University Press, 2019), 238.
[3] Michael Hubbard MacKay, “‘Git Them Translated’: Translating the Characters on the Gold Plates,” in Approaching Antiquity: Joseph Smith and the Ancient World, ed. Lincoln H. Blumell, Matthew J. Grey, and Andrew H. Hedges (Salt Lake City and Provo, UT: Deseret Book and Religious Studies Center, Brigham Young University, 2015), 83.
[4] Richard E. Bennett, “‘A Very Particular Friend’—Luther Bradish,” in Approaching Antiquity: Joseph Smith and the Ancient World, edited by Lincoln H. Blumell, Matthew J. Grey, and Andrew H. Hedges (Provo, UT: Religious Studies Center; Salt Lake City: Deseret Book, 2015), 66.
[5] Bennett, “‘A Very Particular Friend’,” 66; Susan Easton Black and Larry C. Porter, Martin Harris: Uncompromising Witness of the Book of Mormon (Provo, UT: BYU Studies, 2018), 91–92.
[6] Bennett, “‘A Very Particular Friend’,” 67–68.
[7] Bennett, “‘A Very Particular Friend’,” 69; “‘Read This I Pray Thee’: Martin Harris and [] 189.
[8] Bennett note que « reste la question de savoir si c’est Mitchill ou Charles Anthon que Harris a rencontré en premier », car les sources historiques ne sont pas entièrement claires sur la séquence des visites. Les indices combinés tendent à montrer que Harris rencontra d’abord Mitchill.Bennett, “‘A Very Particular Friend’,” 72–73.
[9] Bennett, “‘A Very Particular Friend’,” 71; Richard E. Bennett, “‘A Nation Now Extinct,’ American Indian Origin Theories as of 1820: Samuel L. Mitchill, Martin Harris, and the New York Theory,” Journal of the Book of Mormon and Other Restoration Scripture 20, no. 2 (2011): 30–51.
[10] John W. Francis, Reminiscences of Samuel Latham Mitchill, M.D., LL.D. (New York, NY: John F. Trow, 1859), 17, quoted in Black and Porter, Martin Harris, 97–98.
[11] History, 1838–1856, volume A-1 [23 December 1805–30 August 1834], 5, online at www.josephsmithpapers.org.
[12] James Gordon Bennett, “Mormon Religion—Clerical Ambition—Western New York—the Mormonites Gone to Ohio,” Morning Courier and Enquirer, September 1, 1831, reprinted in Leonard J. Arrington, “James Gordon Bennett’s 1831 Report on ‘The Mormonites’,” BYU Studies 10, no. 3 (1970): 362.
[13] History, 1838–1856, volume A-1 [23 December 1805–30 August 1834], 9, online at www.josephsmithpapers.org.
[14] Charles Anthon to E. D. Howe, 17 February 1834, in E. D. Howe, Mormonism Unvailed (Painesville, OH: E. D. Howe, 1834), 270–272; Charles Anthon to Thomas Winthrop Coit, 3 April 1841; Charles Anthon to William E. Vibbert, 12 August 1844. Les transcriptions et les commentaires de ces sources peuvent être consultés dans Morris, A Documentary History of the Book of Mormon, 229–236.
[15] « Les récits d’Anthon . . . sentent l’autojustification, la volonté de se présenter sous le meilleur jour. » Bennett, “‘Read This I Pray Thee’,” 195.
[16] Richard E. Bennett, “Martin Harris’s 1828 Visit to Luther Bradish, Charles Anthon, and Samuel Mitchill,” dans The Coming Forth of the Book of Mormon: A Marvelous Work and a Wonder, ed. Dennis L. Largey et al. (Salt Lake City and Provo, UT: Deseret Book and Religious Studies Center, Brigham Young University, 2015), 105. Ce fait soulève des questions sur la véracité des dénégations d’Anthon d’avoir jamais affirmé que les caractères qui lui ont été montrés étaient authentiques. « Bien que le Dr Anthon ait systématiquement minimisé l’interprétation que Martin a faite dans ces lettres de l’entretien ou des entretiens qu’ils ont eus, il est à noter que la confiance de Harris dans la véracité des plaques d’or a considérablement augmenté au cours de l’échange entre les deux hommes. Si les souvenirs d’Anthon de leur visite sont exacts, Martin aurait probablement été moins enclin à poursuivre ses relations avec Joseph Smith. » Black et Porter, Martin Harris, 97.
[17] History, circa Summer 1832, 5, online at www.josephsmithpapers.org.
[18] Oliver Cowdery, “Letter IV,” The Latter Day Saints’ Messenger and Advocate 1, no. 5 (February 1835): 80.
[19] MacKay, “‘Git Them Translated’,” 101–102.
[20 MacKay, “‘Git Them Translated’,” 103–104.
[21] Voir à ce sujet Matthew J. Grey, “‘The Word of the Lord in the Original’: Joseph Smith's Study of Hebrew in Kirtland,” in Approaching Antiquity, 249–302; John W. Welch, “Joseph Smith’s Awareness of Greek and Latin,” in Approaching Antiquity, 303–28; Kerry Muhlestein, “Joseph Smith and Egyptian Artifacts: A Model for Evaluating the Prophetic Nature of the Prophet’s Ideas about the Ancient World,” BYU Studies Quarterly 55, no. 3 (2016): 35–82; Robin Scott Jensen and Brian M. Hauglid, “Volume 4 Introduction: Book of Abraham and Related Manuscripts,” in The Joseph Smith Papers, Revelations and Translations, Volume 4: Book of Abraham and Related Manuscripts (Salt Lake City, UT: Church Historians Press, 2018), xiii–xxix, online at www.josephsmithpapers.org.
[22] Russell M. Nelson, « Révélation pour l’Église, révélation pour notre vie », Conférence générale d’avril 2018, en ligne sur lds.org
[23] « Le fait est que, par la puissance de Dieu, j’ai traduit le Livre de Mormon à partir de hiéroglyphes – dont la connaissance a été perdue pour le monde, événement merveilleux dans lequel je me suis retrouvé seul, jeune sans instruction, pour combattre la sagesse du monde et l’ignorance cumulée de dix-huit siècles. » Joseph Smith à James Arlington Bennet, 13 novembre 1843, en ligne sur www.josephsmithpapers.org.
[24] Voir Book of Mormon Central, “How Did Martin Harris Help Bring Forth the Book of Mormon?” KnoWhy 291 (March 24, 2017).
[25] Black et Porter, Martin Harris, 101