CHAPITRE 5 : PREDICTION DE L’AVENEMENT TERRESTRE DU CHRIST

 

La venue du Christ sur la terre pour entrer dans un tabernacle de chair n'était ni inattendue ni imprévue. Des siècles avant le grand événement, les juifs professaient attendre l'avènement de leur Roi; et dans les rites prescrits du culte comme dans les dévotions privées, la venue du Messie promis était l'un des sujets principaux des supplications d'Israël à Jéhovah. Il y avait, il est vrai, beaucoup de divergences dans les opinions laïques et dans les exposés rabbiniques quant au temps et à la manière dont il apparaîtrait; mais la certitude du fait était profondément enracinée dans les croyances et les espoirs de la nation hébraïque.

 

Les documents que nous appelons les livres de l'Ancien Testament, de même que d'autres écrits inspirés considérés autrefois comme authentiques mais exclus des compilations ultérieures comme n'étant pas strictement canoniques, étaient courants parmi les Hébreux à l'époque de la naissance du Christ et longtemps avant. Ces Ecritures tirent leur origine de la proclamation de la loi par Moïse[1], qui écrivit celle-ci et remit le texte écrit à la garde officielle des prêtres avec le commandement formel de le lire dans les assemblées du peuple à des époques prescrites. Au cours des siècles, on ajouta à ces premiers écrits les déclarations de prophètes divinement nommés, les notes d'historiens officiels et les cantiques de poètes inspirés; de sorte qu'à l'époque du ministère de notre Seigneur, les Juifs possédaient une grande accumulation d'écrits qu'ils acceptaient et respectaient comme faisant autorité[2]. Ces documents sont riches en prédictions et en promesses relatives à l'avènement terrestre du Messie, comme le sont d'autres Ecritures auxquelles l'Israël d'autrefois n'avait pas accès.

 

Adam, le patriarche du genre humain, se réjouit lorsqu'il fut mis au courant du ministère dont le Sauveur avait été chargé, assuré qu'il était que s'il l'acceptait, il pourrait, lui, le transgresseur, obtenir la rédemption. Une brève mention du plan de salut, dont l'auteur est Jésus-Christ, apparaît dans la promesse donnée par Dieu après la chute: certes le diable, représenté par le serpent en Eden, aurait le pouvoir de blesser le talon de la postérité d'Adam, mais par la postérité de la femme viendrait la puissance qui écraserait la tête de l'adversaire[3]. Il est significatif que cette assurance de la victoire finale sur le péché et son effet inévitable, la mort, qui furent tous deux introduits sur la terre par l'intermédiaire de Satan, l'ennemi juré de l'humanité, devait être assurée par la postérité de la femme; la promesse ne fut pas faite formellement à l'homme, ni au couple. Le seul cas où la postérité de la femme est dissociée de la paternité mortelle est la naissance de Jésus, le Christ, qui était le fils terrestre d'une mère mortelle, engendré par un Père immortel. Il est le seul engendré du Père éternel dans la chair et naquit d'une femme.

 

Des Ecritures autres que celles qui se trouvent dans l'Ancien Testament nous informent d'une manière plus complète de la révélation de Dieu à Adam concernant la venue du Rédempteur. Conséquence naturelle et inévitable de sa désobéissance, Adam avait perdu la grande bénédiction dont il bénéficiait précédemment: celle d'être en rapport direct et personnel avec son Dieu; néanmoins dans son état déchu il reçut la visite d'un ange du Seigneur, qui lui révéla le plan de la rédemption: «Et après de nombreux jours, un ange du Seigneur apparut à Adam, et lui dit: Pourquoi offres-tu des sacrifices au Seigneur? Et Adam lui dit: je ne le sais, si ce n'est que le Seigneur me l'a commandé. Alors l'ange parla, disant: C'est une similitude du sacrifice du Fils unique du Père, qui est plein de grâce et de vérité. C'est pourquoi tu feras tout ce que tu fais au nom du Fils, tu te repentiras, et invoqueras dorénavant Dieu au nom du Fils. Ce jour-là, le Saint-Esprit, qui rend témoignage du Père et du Fils, tomba sur Adam, disant: je suis le Fils unique du Père, depuis le commencement, dorénavant et à jamais, afin que de même que tu es tombé, tu puisses être racheté, ainsi que toute l'humanité, à savoir tous ceux qui le veulent[4]

 

La révélation du Seigneur à Adam communiquant le plan officiel selon lequel le Fils de Dieu devait se munir de chair au midi des temps, et devenir le Rédempteur du monde, fut attestée par Enoch, fils de Jéred et père de Metuschélah. Les paroles d'Enoch nous apprennent que le nom par lequel le Sauveur serait connu parmi les hommes lui fut révélé aussi bien qu'à son grand ancêtre, Adam, en ces termes: «Jésus-Christ, le seul nom qui sera donné sous les cieux par lequel le salut viendra aux enfants des hommes[5].» L’alliance écrite de Dieu avec Abraham, et sa répétition et sa confirmation avec Isaac et ensuite avec Jacob - que par leur postérité toutes les nations de la terre seraient bénies - présageait la naissance du Rédempteur par ce lignage élu[6]. Son accomplissement est l'héritage béni des siècles.

 

En donnant sa bénédiction patriarcale à Juda, Jacob prophétisa: «Le bâton (de commandement) ne s'écartera pas de Juda, ni l'insigne du législateur d'entre ses pieds, jusqu'à ce que vienne le Chilo et que les peuples lui obéissent [et c'est auprès de lui que le peuple se rassemblera - Version du roi Jacques - N.d.T.[7].» On a la preuve que Chilo désignait le Christ parce que la stipulation décrite dans la prédiction s'accomplit dans l'Etat de la nation juive à l'époque de la naissance de notre Seigneur[8].

Moïse proclama la venue d'un grand prophète en Israël, dont le ministère devait être tellement important que tous les hommes qui ne l'accepteraient pas seraient sous la condamnation; et des Ecritures ultérieures prouvent d'une manière concluante que cette prédiction ne pouvait se rapporter qu'à Jésus-Christ. Ainsi parla le Seigneur à Moïse: «Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en mon nom, c'est moi qui lui en demanderai compte[9].» Le système de sacrifices formellement imposé dans le code mosaïque était essentiellement un prototype de la mort sacrificatoire que le Sauveur devait accomplir sur le Calvaire. Le sang d'innombrables victimes sur l'autel, tuées par les prêtres d'Israël au cours des rituels prescrits, coula pendant tous les siècles qui séparèrent Moïse du Christ comme un flot prophétique à la ressemblance du sang du Fils de Dieu qui devait être versé comme sacrifice expiatoire pour la rédemption du genre humain. Mais, comme nous l'avons déjà montré, l'institution du sacrifice sanglant pour représenter la mort future de Jésus-Christ remonte au commencement de l'histoire humaine, depuis que l'offrande de sacrifices d'animaux par l'effusion de sang fut requise d’Adam, à qui l'importance de l'ordonnance, «une similitude du sacrifice du Fils unique du Père», fut expressément définie[10].

 

L’agneau pascal, tué pour chaque foyer israélite lors de la fête annuelle de la Pâque, était un type particulier de l’Agneau de Dieu qui serait sacrifié en son temps pour les péchés du monde. La crucifixion du Christ se produisit à l'époque de la Pâque; et la consommation du Sacrifice suprême, dont les agneaux de la Pâque n'avaient été que des prototypes secondaires, amena Paul l'apôtre à affirmer plus tard: «Car Christ, notre Pâque, a été immolé[11]

 

A l'époque de ses cruelles afflictions, Job se réjouit du témoignage qu'il pouvait rendre du futur Messie et déclara avec une conviction prophétique: «Je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu'il se lèvera le dernier sur la terre.» « [Je sais que mon Rédempteur vit, et qu'il se tiendra sur la terre au dernier jour - Version du roi Jacques - N.d.T][12].» Les cantiques de David, le psalmiste, abondent en allusions répétées à la vie terrestre du Christ, dont beaucoup de circonstances sont décrites en détails et sont confirmées dans les Ecritures du Nouveau Testament[13].

 

Esaïe, dont l'office prophétique fut honoré du témoignage personnel du Christ et des apôtres, manifesta en de nombreux passages sa conviction que le Sauveur viendrait exercer son ministère sur la terre. Avec la force de la révélation directe, il parla de la maternité divine de la Vierge, de qui naîtrait Emmanuel, et sa prédiction fut répétée par l'ange du Seigneur, plus de sept siècles plus tard[14]. Contemplant les siècles futurs, le prophète vit l'accomplissement des desseins divins comme si c'était déjà fait et chanta triomphalement: «Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la souveraineté (reposera) sur son épaule; on l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Renforcer la souveraineté et donner une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l'affermir et le soutenir par le droit et par la justice dès maintenant et à toujours[15]

 

Immédiatement avant sa réalisation, la promesse bénie fut répétée par Gabriel, envoyé de la présence de Dieu à la Vierge élue de Nazareth[16]. Comme cela avait été révélé au prophète et proclamé par lui, le Seigneur futur était le Rameau vivant qui jaillirait de la racine immortelle représentée par la famille d'Isaï[17], la Pierre de fondement assurant la stabilité de Sion[18], le Berger de la maison d'Israël[19], la Lumière du monde[20], pour le Gentil aussi bien que pour le Juif; le Chef et Dominateur de son peuple[21]. La même voix inspirée prédit l'avènement du précurseur qui crierait dans le désert: «Ouvrez le chemin de l'Eternel, nivelez dans la steppe une route pour notre Dieu[22]

 

Il fut permis à Esaïe de lire dans le parchemin de l'avenir les nombreuses conditions spéciales qui accompagneraient l'humble vie et la mort expiatoire du Messie. Le prophète vit en lui quelqu'un qui serait méprisé et rejeté des hommes, un Homme de douleur, accoutumé à la souffrance, quelqu'un qui serait blessé et meurtri pour les transgressions du genre humain, sur qui serait placée notre iniquité à tous: un sacrifice patient et volontaire, silencieux dans l'affliction, comme un agneau amené à l'abattoir. La mort du Seigneur, avec des pécheurs, et son ensevelissement dans le tombeau du riche furent annoncés de même avec une certitude prophétique[23].

 

Jérémie reçut clairement la parole du Seigneur, déclarant la venue certaine du Roi qui assurerait la sécurité de Juda et d'Israël[24]; le Prince de la Maison de David, par l'intermédiaire duquel la promesse divine faite au fils d’Isaï serait réalisée[25]. Ezéchiel[26], Osée[27] et Michée[28] prophétisèrent dans le même esprit. Zacharie s'arrêta au milieu d'une prédiction sinistre pour chanter le cantique joyeux d'actions de grâce et de louange en contemplant en vision la procession toute simple de l'entrée triomphale du Roi dans la ville de David[29]. Puis le prophète se lamenta sur la douleur de la nation frappée par sa conscience, par qui, comme il avait été prévu, le Sauveur de l'humanité serait percé, jusqu'à en mourir[30]; il montra que, une fois soumis par la contrition, son propre peuple demanderait: «Qu'est-ce que ces blessures que tu as aux mains?», le Seigneur répondrait: «C'est dans la maison de ceux qui m'aimaient que j'ai été frappé[31].» Même le prix qui serait payé pour trahir le Christ et le livrer à la mort fut prédit comme dans une parabole[32].

 

Il ne fait aucun doute que ces prédictions des prophètes de l'Ancien Testament concernaient Jésus-Christ et lui seul: le Seigneur ressuscité l'affirme lui-même. Il dit aux apôtres assemblés: «C'est là ce que je vous disais lorsque j'étais encore avec vous; il fallait que s'accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes et dans les psaumes. Alors il leur ouvrit l'intelligence pour comprendre les Ecritures. Et il leur dit: Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, qu'il ressusciterait d'entre les morts le troisième jour[33]

 

Jean-Baptiste, dont le ministère précéda immédiatement celui du Christ, proclama la venue de Quelqu'un qui serait plus puissant que lui, de Quelqu'un qui baptiserait du Saint-Esprit, et reconnut formellement Jésus de Nazareth comme étant ce Quelqu'un, le Fils de Dieu, l'Agneau qui prendrait sur lui le fardeau des péchés du monde[34].

 

Les prédictions que nous avons citées jusqu'à présent et qui ont trait à la vie, au ministère et à la mort du Seigneur Jésus sont les paroles prononcées par des prophètes qui, à l'exception d'Adam et d'Enoch, vécurent et moururent au Moyen-Orient. A l'exception de Jean-Baptiste, ils appartiennent tous à l’Ancien Testament, et Jean-Baptiste, contemporain du Christ dans la mortalité, apparaît dans les premiers chapitres des évangiles. Il est important de savoir que les Ecritures des Amériques déclarent d'une manière tout aussi explicite la grande vérité que le Fils de Dieu naîtrait dans la chair. Le Livre de Mormon contient l'histoire d'une colonie d'Israélites, de la tribu de Joseph, qui quitta Jérusalem en 600 av. J.-C. durant le règne de Sédécias, roi de Juda, à la veille de la conquête de Juda par Nebucadnetsar et de la captivité babylonienne. Cette colonie fut conduite par la direction divine vers les Amériques, où elle s'accrut pour former un peuple nombreux et puissant; toutefois, divisé par la dissension, celui-ci donna naissance à deux nations opposées, les Néphites et les Lamanites. Ceux-là cultivèrent les arts de l'industrie et du raffinement et conservèrent un document écrit contenant à la fois de l'histoire et des Ecritures, tandis que ceux-ci dégénérèrent et s'avilirent. L’extinction des Néphites se produisit vers 400 ap. J.-C., mais les Lamanites continuèrent à exister dans leur état dégénéré. Leurs descendants sont aujourd'hui les Amérindiens[35].

 

Dès leur début, et jusqu'à l'époque de la naissance de notre Seigneur, les annales néphites prédisent et promettent abondamment la venue du Christ; et cette chronique est suivie d'un récit rapportant la visite en personne du Sauveur ressuscité aux Néphites et l'établissement de son Eglise parmi eux. Le Seigneur révéla à Léhi, chef de la colonie, l'époque, le lieu et la manière dont se produirait l'avènement alors futur du Christ, en même temps que beaucoup de faits importants de son ministère et l’œuvre préparatoire de Jean le Précurseur. Cette révélation fut donnée tandis que le groupe voyageait dans le désert d'Arabie avant de traverser les grandes eaux.

 

Voici comment Néphi, fils de Léhi et son successeur à l'appel prophétique, formule la prophétie: «Et aussi, que six cents ans après le départ de mon père de Jérusalem, le Seigneur Dieu susciterait un prophète parmi les juifs, même un Messie, ou, en d'autres termes, un Sauveur du monde. Et il leur parla aussi des prophètes, leur montrant combien était considérable le nombre de ceux qui avaient rendu témoignage de ce Messie, ou de ce Rédempteur du monde dont il avait parlé. Et que tout le genre humain était dans un état de chute et de perdition et le serait toujours, à moins qu'il n'ait recours à ce Rédempteur. Et il parla aussi d'un prophète qui devait précéder le Messie afin de préparer la voie du Seigneur. Et qui irait, criant dans le désert: Préparez la voie du Seigneur; aplanissez ses sentiers, car il y en a un parmi vous que vous ne connaissez point; et il est plus puissant que moi; et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses chaussures. Et mon père parla beaucoup de cela. Mon père dit que celui-là baptiserait à Béthabara, au-delà du Jourdain; et il dit aussi qu'il baptiserait d'eau; et même qu'il baptiserait d'eau le Messie. Et que lorsqu'il aurait baptisé d'eau le Messie, il verrait et rendrait témoignage d'avoir baptisé l'Agneau de Dieu, qui allait effacer les péchés du monde. Et lorsque mon père eut dit ces paroles, il parla à mes frères de l'évangile qui serait prêché parmi les Juifs, et aussi de l'incrédulité dans laquelle les Juifs tomberaient. Et qu'ils tueraient le Messie qui devait venir, et qu'après avoir été tué, il ressusciterait d'entre les morts et se manifesterait par le Saint-Esprit aux Gentils[36]

 

Néphi écrit encore plus tard, n'agissant plus en qualité de scribe de son père mais comme prophète et révélateur, héraut de la parole de Dieu qui lui a été révélée. Il lui permit d'avoir une vision et d'exposer à son peuple les circonstances de la naissance du Messie, son baptême par Jean et le ministère du Saint-Esprit avec le signe de la colombe qui l'accompagnerait; il vit notre Seigneur parmi le peuple, comme un Maître de justice, guérissant les affligés et réprimandant les esprits du mal; il vit et rapporta les scènes terribles du Calvaire; il vit et prédit l'appel des douze élus, les apôtres de l'Agneau, car c'est ainsi que les nommait Celui qui lui accordait cette vision. Il parla en outre de l'iniquité des Juifs, qu'il vit en conflit avec les apôtres; et ainsi prend fin cette importante prophétie: «Et l'ange du Seigneur me parla de nouveau, disant: C'est ainsi que seront détruites toutes les nations, toutes les familles, langues et peuples qui combattront les douze apôtres de l'Agneau[37].» Peu après la défection qui établit la distinction entre les Néphites et les Lamanites, Jacob, frère de Néphi, poursuivit la lignée prophétique en assurant que le Messie viendrait, précisant que son ministère se situerait à Jérusalem et affirmant que sa mort expiatoire était nécessaire, c'était le moyen prévu pour racheter les hommes[38]. Le prophète Abinadi, dénonçant hardiment les péchés du méchant roi Noé, prêcha à propos du Christ qui devait venir[39]; et Benjamin, le juste, qui était à la fois prophète et roi, proclama la même vérité à son peuple vers 125 av. J.-C. C'est ce qu'enseigna encore Alma[40] dans son exhortation inspirée à son fils dépravé, Corianton; et c'est ce que fit également Amulek[41] dans sa querelle avec Zeezrom. Le prophète lamanite, Samuel, proclama la même chose, cinq ans seulement avant que l'événement même ne se produisît; en outre, il précisa les signes qui révéleraient aux peuples des Amériques la naissance de Jésus en Judée. Il dit: «Voici, je vous donne un signe; encore cinq ans, et voici, le Fils de Dieu vient racheter tous ceux qui croiront à son nom. Et voici, je vous donnerai ceci comme signe au moment de sa venue; car voici, il y aura de grandes lumières dans les cieux, au point que la nuit qui précédera sa venue, il n'y aura pas de ténèbres, en sorte qu'il semblera à l'homme qu'il fait jour. C'est pourquoi, il y aura un jour, une nuit et un jour, comme si c'était un jour sans nuit; et ce sera pour vous un signe; car vous verrez le lever du soleil et son coucher; c'est pourquoi, on saura avec certitude qu'il y aura deux jours et une nuit; néanmoins, la nuit ne sera pas assombrie; et ce sera la nuit qui précédera sa naissance. Et voici, une nouvelle étoile se lèvera, telle que vous n'en avez jamais vue, et cela aussi vous sera un signe. Et voici, ce n'est pas tout, il y aura beaucoup de signes et de prodiges dans le ciel[42]

 

Ainsi donc les Ecritures de l'Ancien et du nouveau monde et à toutes les époques pré-chrétiennes témoignèrent solennellement que l'avènement du Messie était certain; c'est ainsi que les saints prophètes de jadis proclamèrent la parole de la révélation prédisant la venue du Roi et du Seigneur du monde, par qui seul la révélation est donnée, et la rédemption de la mort assurée. Il est caractéristique des prophètes envoyés de Dieu qu'ils possèdent et proclament l'assurance personnelle concernant le Christ, car de témoignage de Jésus est l'esprit de la prophétie»[43]. Jamais aucune parole de la prophétie inspirée relative au grand événement ne s'est avérée vaine. L’accomplissement littéral des prédictions atteste amplement que leur origine se trouve dans la révélation divine et prouve de manière concluante la divinité de celui dont la venue fut prédite si abondamment.

 

NOTES DU CHAPITRE 5

 

1. Le sacrifice, prototype de la mort expiatoire du Christ, est très ancien : Bien que le texte biblique atteste expressément que des sacrifices étaient offerts longtemps avant l'exode d'Israël hors d'Egypte - par exemple par Abel et par Caïn (Gn 4:3,4), par Noé après le déluge (Gn 8:20), par Abraham (Gn 22:2, 13), par Jacob (Gn 31:54, 46: 1) - il garde le silence sur l'origine divine du sacrifice, exigence propitiatoire qui préfigurait la mort expiatoire de Jésus-Christ. Tous les chercheurs, à part ceux qui reconnaissent la validité de la révélation moderne, reconnaissent leur difficulté à déterminer l'époque et les circonstances dans lesquelles l'offrande de sacrifices symboliques prit naissance parmi les hommes. Beaucoup de savants spécialistes de la Bible ont affirmé la nécessité de supposer que Dieu donna très tôt des instructions à l'homme à ce sujet. C'est ainsi que l'auteur de l'article «Sacrifice», dans le Bible Dictionary, de Cassel dit: «L’idée de sacrifice est dominante dans toutes les Ecritures; c'est l'un des rites les plus anciens et les plus généralement reconnus de la religion dans le monde entier. Il existe aussi une similarité remarquable dans le développement et les applications de cette idée. Pour cette raison et pour d'autres encore on a conclu que le sacrifice faisait partie intégrante du culte originel de l'homme, et que son universalité n'est pas uniquement un argument indirect en faveur de l'unité du genre humain, mais également une illustration et une confirmation des premières pages inspirées de l'histoire du monde. On ne peut guère considérer l'idée de sacrifice comme le produit de la nature humaine livrée à elle-même, et on doit par conséquent la faire remonter à une source plus élevée et la considérer comme une révélation divine à l'homme primitif.»

 

Le Dictionary of the Bible, de Smith, déclare ce qui suit: «Lorsque nous retraçons l'histoire du sacrifice de son origine à son développement parfait dans le rituel mosaïque, nous nous trouvons immédiatement face à la question longuement controversée de l'origine du sacrifice, le point étant de savoir s'il naquit d'un instinct naturel de l'homme, sanctionné et guidé par Dieu, ou s'il fut le sujet d'une révélation originelle distincte. Il est indubitable que le sacrifice a été sanctionné par la Loi de Dieu, dans le sens particulier et typique du sacrifice expiatoire du Christ; le fait qu'on le retrouve partout, indépendamment des raisonnements naturels de l'homme sur ses rapports avec Dieu et souvent en opposition à ceux-ci, montre qu'il est très ancien et était profondément enraciné dans les instincts de l'humanité. Quant à savoir s'il fut imposé au début par un commandement externe ou fut basé sur le sentiment de péché et de perte de la communion avec Dieu que sa main a gravé dans le cœur de l'homme - cela est une question historique, peut-être insoluble.»

 

La difficulté disparaît, et la «question historique» quant à l'origine du sacrifice est définitivement résolue par les révélations de Dieu dans la dispensation actuelle, grâce auxquelles des parties du Livre de Moïse qui ne se trouvent pas dans la Bible - ont été rendues à la connaissance humaine. L’Ecriture citée dans le texte (pp. 51, 52) montre clairement qu'après sa transgression, Adam reçut l'ordre d'offrir des sacrifices et que le sens de ce rite divinement établi fut pleinement expliqué au patriarche du genre humain. L’effusion du sang d'animaux en sacrifice à Dieu comme préfiguration «du sacrifice du Fils unique du Père» remonte à l'époque qui suivit immédiatement la chute. Son origine se base sur une révélation précise faite à Adam. Voir PGP, Moïse 5:5-8.

 

2. Prophétie de Jacob concernant le «Chilo» [ou Silo] : La prédiction du patriarche Jacob - que le sceptre ne s'éloignerait point de Juda avant la venue du Chilo - a donné lieu à beaucoup de discussions parmi les spécialistes de la Bible. Certains prétendent que «Silo» est un nom de lieu et pas un nom de personne. Il ne fait aucun doute qu'il existait un lieu de ce nom (voir Josué 18:1, 19:51, 21:2, 22:9, 1 S 1:3, Jr 7:12); mais le nom qui apparaît dans Gn 49:10 est clairement un nom de personne. On doit savoir que l'utilisation du mot dans la version du roi Jacques ou version autorisée de la Bible est considérée comme correcte par beaucoup d'autorités éminentes. Nous lisons ainsi, dans le Commentary on the Holy Bible, par Dummelow: «Juifs et chrétiens ont toujours considéré ce verset comme une prophétie remarquable de la venue du Messie... Selon la définition donnée plus haut, le verset tout entier prédit que Juda conserverait l'autorité jusqu'à l'avènement du souverain légitime, le Messie, auprès de qui tous les peuples se rassembleraient. Et on peut dire d'une manière générale que les dernières traces de pouvoir législatif juif (qui reposait sur le sanhédrin) ne disparurent pas avant la venue du Christ et la destruction de Jérusalem, date à partir de laquelle son royaume a été établi parmi les hommes.»

 

Adam Clarke, dans l'ouvrage très approfondi qu'est son Commentaire de la Bible, analyse brièvement les objections élevées par ceux qui considèrent que l'on ne peut pas admettre que ce passage s'applique à l'avènement du Messie, et les rejette en affirmant qu'elles n'ont aucun fondement. Voici ce qu'il conclut concernant la signification du passage: «Juda continuera d'exister comme une tribu distincte jusqu'à l'avènement du Messie, et c'est ce qui est arrivé; et après sa venue il fut confondu avec les autres, de sorte que toute distinction a été perdue depuis lors.»

 

Le professeur Douglas, cité dans le Dictionnaire de Smith, «affirme que quelque chose est resté du sceptre de Juda - une éclipse totale ne prouvant pas que le jour est terminé - que l'accomplissement proprement dit de la prophétie ne commença qu'à l'époque de David et fut consommée dans le Christ selon Luc 1:32, 33».

 

Le sens accepté du mot par dérivation est «paisible», et cela peut s'appliquer aux attributs du Christ qui, dans Es 9:5, est appelé le Prince de la paix.

 

Eusèbe, qui vécut entre 260 et 339 ap. J.-C., et que l'on connaît dans l'histoire ecclésiastique comme l'évêque de Césarée, écrivit: «A l'époque du règne d'Hérode, qui fut le premier étranger à gouverner le peuple juif, la prophétie rapportée par Moïse reçut son accomplissement, à savoir qu'un prince ne manquerait jamais en Juda, ni un souverain de ses reins, jusqu'à ce que vienne Celui pour lequel cela est réservé. Celui que les nations attendent.» (Le passage que nous venons de citer se trouve dans la version des Septante de la Gn 49:10.)

 

Certains critiques ont prétendu qu'en se servant du mot «Chilo» Jacob n'avait pas du tout l'intention de l'utiliser comme nom propre. Uauteur de l'article «Chilo» dans le Bible Dictionary, de Cassell, dit: «La majorité des preuves est en faveur de l'interprétation messianique, mais les opinions sont très divergentes quand il s'agit de considérer le mot «Chilo» comme nom propre... En dépit de toutes les objections que l'on soulève contre l'idée de le considérer ainsi, nous sommes d'avis que c'est à bon droit qu'on le considère comme nom propre, et que la version anglaise représente le sens véritable de ce passage. Nous recommandons à ceux qui désirent approfondir davantage une question que l'on ne peut guère discuter sans la critique hébraïque les excellentes notes sur Gn 49:10 dans le «Commentary on the Pentateuch», par Keil & Delizsch. Le texte y est rendu de la manière suivante: «Le sceptre ne s'éloignera point de Juda, ni le bâton du souverain d'entre ses pieds, jusqu'à ce que vienne le Chilo, et que les nations lui rendent volontairement obéissance.»

 

«En dépit de l'objection de certains auteurs, même de la part de ceux de qui on ne l'attendrait pas, contre l'interprétation messianique, nous voyons que les événements de l'histoire confirment cette explication au lieu de l'affaiblir. Le texte n'est pas pris dans le sens que Juda ne serait jamais privé d'un souverain à lui, mais que le pouvoir royal ne disparaîtrait finalement de Juda que lorsque le Chilo serait venu. Les objections basées sur la captivité babylonienne et autres interruptions de ce genre n'ont aucun fondement, parce que c'est de la fin définitive qu'il est question, et celle-ci ne se produisit qu'après l'époque du Christ.» Voir en outre The Book of Prophecy, par G. Smith LL.D.; p. 320. Voir aussi Compendium of the Doctrines of the Gospel, par Franklin D. Richards et James A. Little, article «Christ's First Coming».

 

3. Néphites et Lamanites : Les ancêtres de la nation néphite furent emmenés de Jérusalem, en 600 av. J.-C., par Léhi, prophète juif de la tribu de Manassé. Sa famille immédiate, à l'époque de leur départ de Jérusalem, comprenait sa femme, Sariah, et leurs fils, Laman, Lémuel, Sam et Néphi; à un stade ultérieur de leur histoire des filles sont mentionnées, mais on ne nous dit pas s'il y en eut parmi elles qui naquirent avant l'exode de la famille. Outre sa propre maison, la colonie de Léhi comprenait Zoram et Ismaël, ce dernier étant Israélite de la tribu d'Ephraïm; Ismaël et sa famille se joignirent au groupe de Léhi dans le désert, et ses descendants furent comptés avec la nation dont nous parlons. Il apparaît qu'ils voyagèrent plus ou moins vers le sud-est, en restant à proximité du rivage de la mer Rouge; ensuite, changeant leur orientation vers l'est, ils traversèrent la péninsule arabique, et là, sur les rives de la mer d'Oman, ils construisirent un navire, qu'ils chargèrent de provisions et dans lequel ils s'en remirent à la providence divine sur les flots. Leur navigation les emmena vers l'est, à travers l'océan Indien, puis à travers le Pacifique jusqu'à la côte occidentale de l'Amérique, où ils débarquèrent (590 av. J.-C.)... Le peuple s'établit sur ce qui était pour lui la Terre Promise; de nombreux enfants naquirent et, après quelques générations, le pays fut occupé par une postérité nombreuse. Après la mort de Léhi, le peuple se divisa, une partie reconnaissant comme chef Néphi, qui avait été dûment désigné à l'office de prophète, tandis que l'autre partie proclamait Laman, le fils aîné de Léhi, comme son chef. Dès lors les deux groupes de ce peuple maintenant divisé prirent respectivement le nom de Néphites et de Lamanites. Par intervalles, ils observaient entre eux un semblant de relations amicales; mais généralement, ils furent ennemis, les Lamanites manifestant une hostilité et une haine implacables envers leurs frères Néphites. Les Néphites se développèrent dans les arts de la civilisation, bâtirent de grandes villes et des royaumes prospères. Cependant ils tombaient souvent en transgression, et le Seigneur les châtiait en permettant à leurs ennemis héréditaires de les vaincre. Ils se répandirent vers le nord pour occuper un territoire considérable en Amérique Centrale et s'étendirent ensuite vers l'est et vers le nord sur une partie de ce qui est maintenant les Etats-Unis d'Amérique. Les Lamanites, tout en croissant en nombre, subirent la malédiction du courroux divin; ils devinrent sombres de peau et enténébrés d'esprit, oublièrent le Dieu de leurs pères, menèrent une vie nomade, sauvage et dégénérée pour en arriver à l'état déchu dans lequel les Amérindiens - leurs descendants en ligne directe - furent trouvés par ceux qui redécouvrirent les Amériques beaucoup plus tard (voir les Articles de Foi, de l'auteur, pp. 320-322).

 

4. La première dispensation de l'Evangile : L’Evangile de Jésus-Christ fut révélé à Adam. La foi en Dieu le Père éternel, et en son Fils, le Sauveur d'Adam et de toute sa postérité, le repentir du péché, le baptême d'eau par immersion et le don divin du Saint-Esprit furent proclamés au commencement de l'histoire humaine comme étant les éléments essentiels du salut. Les Ecritures suivantes attestent ce fait. «Et ainsi l'Evangile commença à être prêché dès le commencement, étant proclamé par des saints anges envoyés de la présence de Dieu, par sa propre voix et par le don du Saint-Esprit» (Moïse 5:58). Le prophète Enoch témoigna de la manière suivante: «Mais Dieu a fait savoir à nos pères que tous les hommes doivent se repentir. Et il appela notre père Adam de sa propre voix, disant: «Je suis Dieu; j'ai fait le monde, et les hommes avant qu'ils ne fussent dans la chair. Et il lui dit également: Si tu veux te tourner vers moi, écouter ma voix, croire, te repentir de toutes tes transgressions et être baptisé, même dans l'eau, au nom du Fils unique, qui est plein de grâce et de vérité, lequel est Jésus-Christ, le seul nom qui sera donné sous les cieux par lequel le salut viendra aux enfants des hommes, tu recevras le don du Saint-Esprit, et tu demanderas tout en son nom, et tout ce que tu demanderas te sera donné» (Moïse 6:50-52; lire également 53-61). «Et maintenant, voici, je vous le dis, tel est le plan de salut pour tous les hommes par le sang de mon Fils unique qui viendra au midi des temps (62).» «Lorsque le Seigneur eut parlé avec Adam, notre père, Adam invoqua le Seigneur, fut enlevé par l'Esprit du Seigneur, emporté dans l'eau, immergé sous l'eau et sorti de l'eau. C'est ainsi qu'il fut baptisé, et l'Esprit du Seigneur descendit sur lui et c'est ainsi qu'il naquit de l'Esprit, et il fut vivifié dans l'homme intérieur. Et il entendit une voix venant des cieux, disant: Tu es baptisé de feu et du Saint-Esprit. C'est là le témoignage du Père et du Fils, dorénavant et à jamais» (64-66). Comparez D&A 29:42.

 

 

 


[1] Dt 31:9, 24-26; cf. 17:18-20.

[2] Articles de Foi, pp. 298-301.

[3] Gn 3:15; cf. Hé 2:14, Ap 12:9, 20:3.

[4] PGP, Moïse 5:6-9. Note 1, fin du chapitre.

[5] PGP, Moïse 6:52, étudier les versets 50-56; voir aussi Gn 5:18, 21-24, Jude 14. Note 4, fin du chapitre.

[6] Gn 12:3, 18:18, 22:18, 26:4, 28:14; cf. Actes 3:25, Ga 3:8.

[7] Gn 49:10.

[8] Note 2, fin du chapitre.

[9] Dt 18:15-19; cf. Jean 1:45, Actes 3:22, 7:37; voir aussi la confirmation formelle de notre Seigneur après sa résurrection, 3 Néphi 20:23.

[10] Note 1, fin du chapitre.

[11] 1 Co 5:7. On trouvera le Christ qualifié d'Agneau de Dieu dans Jean 1:29, 36, 1 Pierre 1:19, Ap chap. 5,6,7,12,13,14,15,17,19,21,22; en outre LM, 1 Néphi 10:10, et les chap. 11,12,13,14,2 Néphi 31:4,5,6, 33:14, Alma 7:14, Mormon 9:2, 3, D&A 58:11, 132:19.

[12] Job 19:25; voir aussi versets 26-27.

[13] Exemples: Ps 2:7; cf. Actes 13:33, Hé 1:5, 5:5. Ps 16:10; cf. Actes 13:34-37. Ps 22:18; cf. Mt 27:35, Marc 15:24, Luc 23:34, Jean 19:24. Ps 41:9; cf. Jean 13:18. Ps 69:9 et 21; cf. Mt 27:34, 48, Marc 15:23, Jean 19:29 et Jean 2:17. Ps 110:1 et 4; cf. Mt 22:44, Marc 12:35-37, Luc 20:41-44 et Hé 5:6. Ps 118:22, 23; cf. Mt 21:42, Marc 12:10, Luc 20:17, Actes 4:11, Ep 2:20, 1 Pierre 2:4, 7. Les psaumes suivants sont considérés comme psaumes messianiques: 2, 21, 22, 45, 67, 69, 89, 96, 110, 132; le psalmiste y exalte poétiquement les excellences du Messie et la certitude de sa venue.

[14] Es 7:14; cf. Mt 1:21-23.

[15] Es 9:5, 6.

[16] Luc 1:26-33.

[17] Es 11:1 et 10; cf, Rm 15:12, Ap 5:5,22:16; aussi Jr 23:5,6.

[18] Es 28:16; cf. Ps 118:22, Mt 21:42, Actes 4:11, Rm 9:33, 10:11, Ep 2:20, 1 Pierre 2:6-8.

[19] Es 40:9-11; cf. jean 10: 11, 14, Hé 13:20, 1 Pierre 2:25, 5:4; voir aussi Ez 34:23.

[20] Es 42:1; voir aussi 9:2, 49:6, 60:3; cf. Mt 4:14-16, Luc 2:32, Actes 13:47; 26:18, Ep 5:8,14.

[21] Es 55:4; cf. Jean 18:37.

[22] Es 40:3; cf. Mt 3:3, Marc 1:3, Luc 3:4, Jean 1:23.

[23] Es 53; étudier le chapitre entier; cf. Actes 8:32-35.

[24] Jr 23:5, 6; voir aussi 33:14-16.

[25] Jr 30:9.

[26] Ez 34:23, 37:24, 25.

[27] Os 11:11; cf. Mt 2:15

[28] Mi 5:2; cf. Mt 2:6, Jean 7:42.

[29] Za 9:9; cf. Mt 21:4-9.

[30] Za 12:10; cf. Jean 19:37.

[31] Za 13:6.

[32] Za 11: 12,13; cf. Mt 26:15, 27:3-10.

[33] Luc 24:44, 46; voir aussi versets 25:27.

[34] Mt 3:11, Marc 1:8, Luc 3:16, Jean 1:15, 26,27, 29-36; voir aussi Actes 1:5, 8, 11:16,19:4.

[35] Note 3, fin du chapitre.

[36] LM, 1 Néphi 10:4-11.

[37] LM, 1 Néphi chapitres 11 et 12; voir aussi 19:10.

[38] LM, 2 Néphi 9:5, 6; 10:3. Voir aussi la prophétie de Néphi 25:12-14; et chap.26.

[39] LM, Mosiah 13:33-35; 15:1-13.

[40] LM, Alma 39:15, 40:1-3.

[41] LM, Alma 11:31-44.

[42] LM, Hélaman 14:1-6; cf. 3 Néphi 1:4-21.

[43] Ap 19: 10.

 

 

 

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