CHAPITRE 23 : LA TRANSFIGURATION

 

Les Evangiles ne disent rien de la semaine qui suivit les événements que nous venons d'étudier. Nous pouvons supposer en toute sécurité que le temps se passa, du moins en partie, à poursuivre l'instruction des Douze relativement à la fin de la mission terrestre du Sauveur, laquelle approchait rapidement. Les apôtres répugnaient à croire possibles les événements terribles qui devaient l'accompagner. La semaine écoulée[1], Jésus prit Pierre, Jacques et Jean[2] et gravit avec eux une haute montagne, où ils pouvaient raisonnablement s'attendre à être à l'abri de toute intrusion humaine[3]. C'est là que les trois apôtres furent témoins d'une manifestation céleste qui n'a pas son égal dans l'histoire; dans les en-têtes que nous trouvons dans nos Bibles on l'appelle la transfiguration du Christ[4].

 

L'un des buts de la retraite du Seigneur était de prier, et tandis qu'il priait, une investiture transcendante de gloire descendit sur lui. Les apôtres s'étaient endormis, mais ils furent éveillés par la splendeur extraordinaire de la scène et contemplèrent avec une crainte respectueuse leur Seigneur glorifié. «L’aspect de son visage changea, et son vêtement devint d'une éclatante blancheur.» Ses vêtements, bien que faits de tissu terrestre, «devinrent resplendissants et d'une telle blancheur qu'il n'est pas de blanchisseur sur terre qui puisse blanchir ainsi», «son visage resplendit comme le soleil». C'est ainsi que Jésus fut transfiguré devant les trois témoins privilégiés.

 

Avec lui se trouvaient deux autres personnages qui étaient, eux aussi, dans un état de rayonnement glorifié et qui conversaient avec le Seigneur. Les apôtres apprirent, on ne nous dit pas comment, mais on peut supposer que ce fut d'après la conversation en cours, qu'il s'agissait de Moïse et Elie; et le sujet de leur entretien avec le Christ était «son départ qui allait s'accomplir à Jérusalem». Comme les prophètes visiteurs étaient sur le point de partir, «Pierre dit à Jésus: Rabbi il est bon que nous soyons ici; dressons trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Elie. Il ne savait que dire». Il ne fait aucun doute que Pierre et les autres apôtres étaient éperdus, «l'effroi les avait saisis»; cette condition peut expliquer la suggestion de dresser des tentes. Il ne savait que dire; cependant, bien que sa réflexion semble confuse et obscure, elle devient un peu plus claire quand nous nous souvenons que, lors de la fête annuelle des Huttes, il était de coutume d'ériger une petite tonnelle ou baraque de branches entrelacées pour chaque adorateur, dans laquelle il pouvait se retirer pour ses dévotions. Dans la mesure où l'on peut dire que la proposition de Pierre avait un but, il semble qu'il ait été de retarder le départ des visiteurs.

 

La solennité sublime et terrible de l'événement n'était pas encore parvenue à son plus haut point. Alors même que Pierre parlait, «une nuée lumineuse les enveloppa. Et voici qu'une voix sortit de la nuée qui disait: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. Ecoutez-le! » C'était Elohim[5], le Père éternel, qui parlait; et au son de la voix de la Majesté suprême, les apôtres tombèrent en prostration. Jésus vint les toucher, disant: «Levez-vous, soyez sans crainte!» Lorsqu'ils regardèrent, ils virent qu'ils étaient de nouveau seuls avec lui.

 

L'impression que cette manifestation fit sur les trois apôtres devait être inoubliable; mais ils reçurent l'ordre formel de n'en parler à personne avant que le Sauveur ne fût ressuscité d'entre les morts. Ils se demandaient ce que pouvait bien vouloir dire l'allusion du Seigneur à sa résurrection future. Ils avaient appris avec un profond chagrin, et c'est à contrecœur qu'ils en arrivaient à comprendre que c'était là une terrible certitude, qu'il fallait que leur Maître bien-aimé «souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu'il soit mis à mort»[6] Cela leur avait déjà été déclaré en des termes sans ambiguïté et qui n'admettaient aucune interprétation figurée, et il leur avait été dit tout aussi clairement que Jésus ressusciterait, mais ils n'avaient qu'une compréhension vague de cette dernière éventualité. Il semble qu'après la répétition des enseignements qu'ils venaient d'entendre, les trois apôtres n'aient pas plus compris qu'auparavant la résurrection d'entre les morts de leur Seigneur. Ils semblent ne pas avoir eu d'idée claire de ce qu'une résurrection signifiait. «Ils retinrent cette parole, tout en discutant entre eux: Qu'est-ce que ressusciter d'entre les morts[7]

 

L’ordre du Seigneur de ne parler à personne de leurs expériences sur la montagne jusqu'après sa résurrection d'entre les morts était tellement universel qu'il leur interdisait d'en informer même les autres membres des Douze. Plus tard, lorsque le Seigneur fut monté vers sa gloire, Pierre témoigna de cette expérience merveilleuse à l'Eglise en des termes puissants: «Ce n'est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues que nous vous avons fait connaître la puissance et l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais parce que nous avons vu sa majesté de nos propres yeux; car il a reçu honneur et gloire de Dieu le Père, quand la gloire pleine de majesté lui fit entendre cette voix: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, objet de mon affection. Nous avons entendu cette voix venant du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la sainte montagne[8].» Et Jean, confessant respectueusement devant le monde la divinité de la Parole, le Fils de Dieu qui avait été fait chair pour demeurer parmi les hommes, affirma solennellement: «Et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père[9]

 

Il peut être aussi impossible à l'esprit humain de comprendre l'objectif divin qui se manifesta dans la Transfiguration qu'il est impossible de se faire, à partir d'une description verbale, une idée parfaite de la splendeur qui accompagna cet événement; cependant quelques aspects des résultats atteints sont clairs. Pour le Christ, la manifestation fut fortifiante et encourageante. La perspective des expériences qui allaient suivre immédiatement avait naturellement dû être déprimante et décourageante à l'extrême. En suivant fidèlement la voie de son œuvre, il était parvenu au bord de la vallée de l'ombre de la mort; et la partie humaine de sa nature réclamait un délassement. De même que des anges avaient été envoyés le servir après l'épisode éprouvant du jeûne de quarante jours et de la tentation directe de Satan[10] et de même que, au moment où il agonisait, transpirant du sang, il allait de nouveau être soutenu par le ministère d'anges[11], de même, en cette période décisive, le commencement de la fin, des visiteurs venus du monde invisible vinrent le réconforter et le soutenir. Les évangiles du Nouveau Testament ne nous rapportent pas complètement ce qui fut dit lors de la rencontre de Jésus avec Moïse et Elie.

 

La voix de son Père, dont il était le Premier-né dans le monde spirituel et le Fils unique dans la chair, constituait une assurance suprême; cependant cette voix s'était adressée aux trois apôtres plutôt qu'à Jésus, qui avait déjà été reconnu du Père et avait reçu son témoignage lors de son baptême. La version la plus complète des paroles que le Père adressa à Pierre, Jacques et Jean est celle que donne Matthieu: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. Ecoutez-le!» Outre qu'elles proclamaient la nature divine du Fils, les paroles du Père étaient décisives et importantes d'une autre manière encore. Moïse, le promulgateur de la loi, et Elie, le représentant des prophètes, qui se distinguait tout particulièrement parmi eux du fait qu'il n'était pas mort[12], avaient été vus servir jésus et lui obéir. L’accomplissement de la loi et le remplacement des prophètes par le Messie fut attesté par le commandement: Ecoutez-le! Une nouvelle dispensation avait été établie, celle de l'Evangile, que la loi et les prophètes n'avaient fait que préparer. Les apôtres ne devaient se laisser guider ni par Moïse ni par Elie, mais par lui, leur Seigneur, Jésus-Christ.

 

Les trois apôtres choisis, «l'Homme de pierre et les fils du tonnerre» avaient vu le Seigneur en gloire; et ils s'étonnèrent que pareille chose pût être à ce moment-là, puisque selon leur interprétation des Ecritures, il avait été prédit qu'Elie précéderait l'avènement triomphal du Messie. En redescendant le flanc de la colline, ils demandèrent au Maître[13]: «Pourquoi donc les scribes disent-ils qu'Elie doit venir d'abord?» Jésus confirma la prophétie qu'Elie devait venir d'abord, c'est-à-dire, avant l'avènement du Seigneur en gloire, événement qu'ils avaient à l'esprit. «Mais», ajouta-t-il, «je vous dis qu'Elie est déjà venu, qu'ils ne l'ont pas reconnu, et qu'ils l'ont traité comme ils l'ont voulu. De même le Fils de l'homme va souffrir de leur part. Les disciples comprirent alors qu'il leur parlait de Jean-Baptiste.» Le fait que Jean-Baptiste officierait «avec l'esprit et la puissance d'Elie», comme précurseur du Christ, c'est ce qu'avait annoncé Gabriel à Zacharie[14], avant la naissance du Baptiste; et le fait que Jean était cet Elie en particulier, c'est ce que Jésus montra lorsqu'il fit son éloge mémorable de la fidélité et de la grandeur du Baptiste. Le contexte montre clairement qu'en général on n'accepterait ni ne comprendrait ses paroles. Jésus avait dit cette fois-là: «Et, si vous voulez l'admettre, c'est lui qui est l'Elie qui devait venir[15]

 

Il est impossible que Jésus ait pu vouloir dire que Jean était la même personne qu'Elie, et le peuple n'aurait pas pu comprendre ses paroles de cette façon, puisque les Juifs rejetaient la fausse doctrine de la transmigration ou de la réincarnation des esprits[16]. La difficulté apparente disparaît quand nous considérons que le terme Elie, tel qu'il apparait dans le Nouveau Testament, est utilisé sans essayer de faire la distinction entre Elie le Tichbite et une autre personne appelée Elias. La déclaration faite par Gabriel que Jean, qui n'était pas encore né à ce moment-là, manifesterait «l'esprit et la puissance d'Elie» indique «qu'Elie» est le titre d'un office; quiconque rétablit, précède ou est envoyé de Dieu préparer la voie à des événements plus grands dans le plan de l'évangile, est un Elie. L’appellation «Elie» est en fait à la fois un nom de personne et un titre. Dans la dispensation actuelle, l'Elias d'autrefois, qui appartenait à la dispensation abrahamique, et dans l'esprit duquel beaucoup ont officié à différentes époques, ainsi que le prophète Elie, sont apparus en personne et ont conféré leur autorité respective et distincte à des détenteurs de la Sainte Prêtrise en ces derniers jours, et les clefs des pouvoirs qu'ils exerçaient tandis qu'ils étaient sur la terre se trouvent aujourd'hui dans l'Eglise rétablie de Jésus-Christ. L’autorité d'Elias est inférieure à celle d'Elie, la première étant une fonction de l'ordre moindre ou aaronique de la prêtrise, tandis que la dernière appartient à la Prêtrise supérieure ou de Melchisédek. Ce n'est pas dans la mission de Jean Baptiste ni dans celle d'aucun autre «Elie» que la prédiction de Malachie disant qu'avant le «jour de l'Eternel, (jour) grand et redoutable», Elie le prophète serait envoyé sur la terre pour ramener «le cœur des pères à leurs fils, et le cœur des fils à leurs pères»[17], trouva son accomplissement[18]; son accomplissement complet commença le 3 avril 1836, lorsqu'Elie apparut au temple de Kirtland (Ohio) et remit à Joseph Smith et à Oliver Cowdery les clefs de l'autorité qu'il possédait jusque-là. «Le jour de l'Eternel, (jour) grand et redoutable» ne se produisit pas au midi des temps; cette période terrible quoique heureuse de la fin est encore à venir, mais «proche, et même à la porte».[19]

 

NOTES DU CHAPITRE 23

 

1. L’intervalle qui s'écoula entre l'époque de la confession de Pierre et celle de la Transfiguration : Matthieu (17:1) et Marc (9:2) déclarent tous deux que la Transfiguration se produisit «six jours après» le moment de la grande confession de Pierre que Jésus était le Christ; tandis que Luc (9:28) note un intervalle de «huit jours environ». Il est probable que la période de six jours excluait le jour où les événements précédents s'étaient produits et celui où Jésus et les trois apôtres se retirèrent sur la montagne, alors que le «huit jours environ» de Luc comprenait ces deux jours. Il n'y a ici aucune raison d'y voir des divergences.

 

2. Pierre, Jacques et Jean : Pierre, Jacques et Jean qui furent choisis parmi les Douze comme les seuls témoins terrestres de la transfiguration du Christ, avaient été de même choisis comme témoins d'une manifestation spéciale, celle de la résurrection de la fille de Jaïrus (Mc 5:37, Lc 8:51); et plus tard, les trois mêmes hommes furent les seuls témoins de l'agonie nocturne de notre Seigneur à Gethsémané (Mt 26:37, Mc 14:33).

 

3. Lieu de la Transfiguration : Les évangélistes ne nomment ni n'indiquent la montagne sur laquelle la Transfiguration se produisit, d'une manière qui permette de l'identifier formellement. Longtemps la tradition a considéré le mont Tabor, en Galilée, comme l'emplacement; et au sixième siècle trois églises furent érigées sur le plateau qui en forme le sommet, probablement en souvenir du désir de Pierre de faire trois huttes ou cabanes, une pour Jésus, une pour Moïse et une pour Elie. Plus tard on y construisit un monastère. Néanmoins les chercheurs rejettent maintenant le mont Tabor, et c'est le mont Hermon que l'on considère généralement comme étant l'endroit. Le Hermon se dresse près des frontières septentrionales de la Palestine, juste au-delà de Césarée de Philippe, où on sait que Jésus se trouvait une semaine avant la Transfiguration. Marc (9:30) nous dit clairement qu'après être descendus de la montagne, Jésus et les apôtres s'en allèrent et traversèrent la Galilée. La balance des preuves penche en faveur du Hermon pour la montagne de la Transfiguration, bien qu'on ne connaisse à ce sujet rien que l'on puisse considérer comme décisif.

 

4. «L’esprit et la puissance d'Elie» : Les Ecritures anciennes et celles des derniers jours attestent que Jean-Baptiste, en sa qualité de rétablisseur, de précurseur ou d'envoyé, ayant mission de préparer la voie à une œuvre plus grande que la sienne, officia vraiment comme un «Elie». C'est par lui que fut prêché et administré le baptême d'eau pour la rémission des péchés et que fut permis le baptême supérieur, celui de l'Esprit. Fidèle à sa mission, il est venu dans la dernière dispensation et a rétabli par ordination la Prêtrise d’Aaron qui est l'autorité de baptiser. Il a ainsi préparé la voie à l'œuvre vicariale du baptême pour les morts, dont l'autorité fut rétablie par Elie (voir p. 181 supra), et qui est par excellence l'œuvre grâce à laquelle les enfants et les pères seront unis en un lien éternel.

 

Le 10 mars 1844, le prophète Joseph Smith compara comme suit le pouvoir d'Elias à l'autorité supérieure: «L’Esprit d'Elias vient en premier lieu, puis vient Elie et enfin le Messie. Elias est un précurseur qui prépare le chemin, et l'esprit et la puissance d'Elie doivent venir après, détenant les clefs du pouvoir, édifiant le temple jusqu'au chaperon, plaçant les sceaux de la Prêtrise de Melchisédek sur la maison d'Israël et préparant toutes choses; ensuite le Messie entre dans son temple, ce qui vient en tout dernier lieu.

 

Le Messie est au-dessus de l'esprit et de la puissance d'Elie, car il a créé le monde et a été le rocher spirituel de Moïse dans le désert. Elie devait préparer la voie et édifier le royaume avant la venue du grand jour du Seigneur, bien que l'esprit d'Elias pût le commencer.» - Hist. of the Church, sous la date citée.

 

5. Allusion au «départ» proche du Seigneur : Des trois synoptiques, seul Luc parle, et ce brièvement, du sujet dont Moïse et Elie conversèrent avec le Seigneur lors de la Transfiguration. Le document dit que les visiteurs, qui apparurent en gloire, «parlaient de son départ qui allait s'accomplir à Jérusalem» (Lc 9:31). [La version du roi Jacques emploie le mot «décès» au lieu du «départ» de la version Segond N. d. T. ]. Il est intéressant de noter que c'est le décès que le Seigneur devait accomplir et non la mort qu'il devait subir ou dont il devait mourir, qui était le sujet de cette conversation exaltée. Le mot grec dont «décès» est l'équivalent en anglais dans un grand nombre des manuscrits des évangiles exprime une idée «d'exode» ou de «départ», et le mot que l'on trouve dans d'autres versions plus anciennes signifie «gloire». De même l'original grec de «accomplir», dans le récit de la Transfiguration, implique l'idée de l'accomplissement ou l'achèvement réussi d'une entreprise déterminée, et pas particulièrement l'action de mourir. La lettre du texte et l'esprit dans lequel l'auteur écrivit indique que Moïse et Elie conversèrent avec leur Seigneur sur la consommation glorieuse de sa mission dans la mortalité - consommation reconnue dans la foi (personnifiée en Moïse) et les prophètes (représentés par Elie) - événement d'une importance suprême, car il indique que la loi et les prophètes étaient accomplis, et que, dans le cadre du plan divin, un ordre nouveau et plus élevé venait d'être glorieusement inauguré. Le décès que le Sauveur allait bientôt accomplir était la reddition volontaire de sa vie en accomplissement d'un dessein à la fois exalté et préordonné, non une mort en vertu de laquelle il mourrait passivement sous l'action de forces qu'il ne pouvait contrôler (voir pages 455 et 712).

 



[1] Note 1, fin du chapitre.

[2] Note 2, fin du chapitre.

[3] Note 3, fin du chapitre.

[4] Mt 17:1-8, Mc 9:2-8, Lc 9:28-36.

[5] Page 41.

[6] Mc 8:31. Note 5, fin du chapitre.

[7] Mc 9:10.

[8] 2 P 1: 16-18.

[9] Jn 1: 14.

[10] Mt 4: 11, Mc 1: 13.

[11] Lc 22:43; cf. Jn 12:27,28.

[12] 2R 2:11.

[13] Mt 17:10-13; Mc 9:11-13.

[14] Lc 1:17; pages 84 et 281 supra.

[15] Mt 11: 14.

[16] Edersheim Life and Times of Jesus, vol. II, p. 79.

[17] Ml 4:5, 6; voir page 163 supra.

[18] Note 4, fin du chapitre.

[19] D&A 110: 13-16. Voir chapitre 41, infra.

 

 

 

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