Le dimanche 26 mars 1820, jour de la Première Vision ?

 

par John C. Lefgren

Meridian, 19 octobre 2002

 

Deux chercheurs, travaillant indépendamment, ont trouvé des éléments susceptibles de déterminer la date de la Première Vision. Des rapports détaillés sur les conditions météorologiques, associés aux cycles de production du sirop d’érable, rendent cette possibilité très vraisemblable.

 

[Note de la rédaction de Meridian : John P. Pratt, qui a récemment proposé le dimanche 26 mars 1820 comme date de la Première Vision en se basant sur les calculs du calendrier d’Énoch, n’était pas au courant de ces constatations météorologiques pour mars 1820, ni du fait que la production de sirop d’érable pourrait jouer un rôle dans la fixation de la date. En fait, l’article de Pratt avait déjà été réimprimé dans son nouveau livre Divine Calendars avant qu’il ne soit informé de ces faits qui confirment ses constatations.]

 

Quelle est la date la plus importante de l’histoire de l’Église? Il y a eu des jours où des visiteurs très importants sont venus. Jean-Baptiste, Pierre, Jacques et Jean sont tous venus rétablir la prêtrise. Le Sauveur, Moïse, Élias et Élie sont tous venus le même dimanche de Pâques 1836 pour rétablir des clefs importantes de la prêtrise et il a été démontré que ce jour-là a une signification importante au calendrier[1]. Mais il y a eu un jour où notre Père céleste lui-même est apparu à l’homme dans les derniers jours. Y a-t-il eu, dans l’histoire de l’Église, un jour plus important que celui de la Première Vision?

 

À la conférence générale d'octobre 1998, le président Hinckley a dit:

 

Pour nous, membres de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, tout dépend de la validité de cette Première Vision glorieuse. Elle a constitué l'ouverture de notre dispensation, la dispensation de la plénitude des temps. Rien de ce qui sert de base à notre doctrine, rien de ce que nous enseignons, rien de ce que nous vivons n’a plus d'importance que cette première déclaration. Pour moi, si Joseph Smith a parlé avec Dieu le Père et avec son Fils bien-aimé, alors tout ce qu'il a dit d'autre est vrai. C'est le gond de la porte qui donne sur le chemin du salut et de la vie éternelle[2].

 

La Première Vision est fondamentale pour notre religion, mais à quelle date s’est-elle produite? Tout ce que nous savons sur la date est que c’était « le matin d'une belle et claire journée du début du printemps » de 1820 (JS–H v. 14). On a toujours pensé que tout ce que l’on pouvait faire avec cette brève description, c’était dire que la date a dû se situer entre la fin mars et le début avril, un dimanche étant le jour où un garçon de ferme se serait le plus vraisemblablement rendu dans les bois[3].

 

Il y a deux mois, Meridian Magazine a publié un article par John P. Pratt selon lequel les éléments que l'on trouve dans le calendrier d’Hénoc donnent à penser que la date de loin la plus vraisemblable pour la Première Vision était le dimanche 26 mars 1820[4]. Quand j’ai vu la date qu'il proposait, mon intérêt pour ce problème s'est immédiatement réveillé. Il y a une vingtaine d'années, à l'époque où mon livre April Sixth[5] a été publié, il m'était venu à l'esprit que la Première Vision avait pu avoir lieu le 6 avril 1820. Sachant qu'elle avait eu lieu par une belle journée, j’avais examiné les bulletins météorologiques pour voir si cette date était au moins possible. À ma grande joie j'avais constaté que l'on avait tenu des bulletins météorologiques détaillés à 130 km seulement de Palmyra, mais j’avais eu la déception de découvrir qu'il avait neigé la nuit précédant le 6 avril et que toute la journée avait été nuageuse et qu'il avait gelé. Je n'étais pas allé plus loin dans mon étude. Aussi, lorsque j'ai récemment appris que Pratt proposait une date en mars, j'ai immédiatement pris contact avec les archives nationales pour obtenir les microfilms du journal météorologique, ce qui a donné les résultats publiés ici.

 

Essayons de déterminer le jour exact de la Première Vision de Joseph. Mon approche consiste en trois parties. Faisons tout d’abord un choix de toutes les journées du début du printemps qui seraient plausibles d’après les bulletins météorologiques tenus en 1820. Deuxièmement, en nous basant sur le nombre de jours possibles, examinons la production de sucre d’érable, ce qui va nous amener à constater que le dimanche 26 mars 1820 est de loin le jour le plus probable de la Première Vision.

 

Selon le récit de Joseph Smith, il y a cinq conditions que doit remplir le moment de la Première Vision : (1) «Le matin de», (2) «une belle» (3) «claire journée», (4) «du début du printemps», (5) «de mil huit cent vingt» (JS–H v. 14). Sur la base de ces conditions, je propose les critères suivants pour le choix d'un groupe de jours possibles, d’après un journal météorologique de 1820, qui cadrent avec cette déclaration. Voici les critères de sélection:

 

1. «Le matin» se situe entre le lever du soleil et midi. Cela signifie que j'examinerai les conditions météorologiques signalées pour le matin.

 

2. «Belle» indique une température modérée et un vent faible à modéré. Je propose de rechercher les matins où la température atteint au moins 5° et où le vent est faible à modéré.

 

3. «Claire» a trait au ciel. C'est-à-dire lorsqu'il n'y a pas de nuages, pas de neige, pas de neige fondante et pas de pluie.

 

4. Le «printemps» en Amérique du Nord se situe en mars, avril et mai. Pour mon étude, je considère que «le début du printemps» désigne une période qui se situe après le 1er mars et avant le 15 avril.

 

5. «De mil huit cent vingt» désigne un jour de l'année 1820

 

Ma recherche commence à l'extrémité orientale du lac Ontario. Au début du XIXe siècle, Sackets Harbor (État de New York) était un chantier naval de la marine des États-Unis. Pendant la guerre de 1812, cet endroit a joué un rôle important dans la défense des frontières septentrionales des États-Unis contre l'invasion britannique. C'était autrefois l'endroit où se trouvaient le tiers de l'armée du pays et le quart de sa marine.

 

En 1820, un officier chirurgien, le docteur W. Wheaton, était stationné avec la deuxième infanterie des États-Unis à la caserne Madison, à Sackets Harbor. Celle-ci donnait sur une baie où la Black River se jette dans le lac Ontario, à 130 km environ de Palmyra. Sackets Harbor et Palmyra se trouvent d'une manière générale dans le même système météorologique influencé et homogénéisé par le lac Ontario.

 

À l'époque où le docteur Wheaton était affecté là-bas, le ministre de la santé a demandé aux officiers médecins de tenir un journal des conditions météorologiques. À la caserne Madison, en 1820, le docteur Wheaton a observé et noté quotidiennement les températures et les conditions météorologiques à 7 heures, 14 heures et 18 heures. A la fin de chaque mois, il envoyait ses rapports météorologiques au ministère de la santé à Washington.

 

En 1953, l'office national météorologique des États-Unis a recueilli les relevés climatologiques et a demandé à l'Administration nationale des Archives et des registres de microfilmer les journaux météorologiques. Ceux que le docteur Wheaton a tenus en 1820 à la caserne Addison ont été inclus dans ce programme[6]. C’est la source qui nous permet de déterminer les conditions météorologiques quotidiennes et de choisir un groupe de jours où la Première Vision a pu se produire. On trouvera le document complet dans les notes à la fin de cet article[7].

 

Le mois de mars 1820 commence fort. Pendant les deux premières semaines, il y a cinq journées de neige avec une accumulation totale de 58 cm. Pendant ces deux semaines, il n’y a, sur quarante-deux relevés de température, que trois qui dépassent 0°. On peut donc exclure la première moitié de mars pour la Première Vision. Il y a une augmentation de la température moyenne pendant la troisième semaine, avec des relevés quotidiens de plus de 0°. Néanmoins, le temps est essentiellement nuageux et à aucun moment de la matinée la température ne dépasse 0°. À partir du 22 mars, il y a un changement de temps et la température monte. Le vendredi 24 mars, le temps est clair et la température matinale est au-dessus de 5°. C'est le premier du groupe de jours où la Première Vision est possible. Le samedi 25 mars est également clair et chaud et est le deuxième du groupe de jours possibles. Le matin du dimanche 26 mars est clair et la température est de 13°, la température la plus élevée par rapport aux autres jours de ce début de printemps. C'est le dernier des trois jours clairs consécutifs et il fait partie du groupe des jours possibles. La température à 14 heures pour les 25 et 26 mars est de 18°, de sorte que ces deux jours sont de vraies «belles journées», que la mémoire du jeune Joseph a pu enregistrer comme des jours particulièrement agréables. Le matin du lundi 27 mars, le temps devient nuageux et la température commence à baisser. Pendant les quatre derniers jours de mars, les relevés moyens de température sont en baisse et pendant la première semaine d'avril, il y a de la neige, de la neige fondante et de la pluie. Le jeudi 13 avril, la glace se disloque sur le lac Ontario et dès le samedi 15 avril, le temps est clair avec des relevés matinaux de plus de 5°. C'est une journée trop avancée dans le printemps pour qu’on l’inclue dans le groupe des jours possibles.

 

Nous allons maintenant examiner brièvement la façon dont on produit le sirop d’érable, ce qui va nous montrer que les deux premiers de ces jours ont très vraisemblablement été de longues journées de dur travail passées à fabriquer du sirop d’érable. En outre, ce même cycle montre qu'il n'y a plus eu de sève à récolter ni à traiter le dimanche 26 mars, ce qui en fait le candidat unique et idéal pour la date de la Première Vision

 

La production du sucre d’érable

 

La famille Smith faisait du sucre d’érable, qui était une source importante de nourriture ainsi qu'une matière première pouvant être échangée contre d'autres aliments et services. Le sucre d’érable était quasiment la seule source de sucre à l'époque ; le sucre de canne était rare et coûteux. À la fin du siècle, son prix baissera et remplacera, la plupart du temps, le sucre d’érable. Lucy Mack Smith écrit à propos de ses années à Palmyra: «Au printemps qui a suivi notre installation à la ferme, nous avons commencé à faire du sucre d’érable dont nous faisions en moyenne 500 kg par an[8].» Cela fait beaucoup de sucre, et tout était produit au cours de quelques semaines du printemps. Pour eux, ce n'était pas un passe-temps ni une activité accessoire, c'était une source importante d'alimentation qui réclamait leurs efforts à plein temps pendant des périodes brèves, entièrement déterminées par le temps. Examinons la production du sucre d’érable pour comprendre pourquoi deux des trois jours possibles pour la Première Vision ont dû être des jours de travail intensif.

 

La récolte du sucre d’érable dépend totalement de la température. Le sucre d’érable vient uniquement du nord-est de l'Amérique du Nord et fait partie intégrante des débuts de l'histoire des États-Unis. Les colons anglais apprirent la production du sirop et du sucre d’érable auprès des amérindiens. La récolte du sucre d’érable se fait au début du printemps. Depuis des siècles, les fermiers de la Nouvelle-Angleterre saignent des millions d'arbres et ils savent que l'écoulement de la sève est déterminé par un cycle de gel et de dégel. Ces dernières années, les savants ont élaboré une théorie pour expliquer le mécanisme qui fait couler la sève. Au cours de leurs recherches, ils ont mesuré les pressions négatives et positives dans l’aubier de l'arbre. Lorsque la température est en dessous de zéro, les cellules ont une pression négative par rapport à l'atmosphère. La pression négative envoie dans les racines l’eau qui se trouve dans le sol. L’eau qui entre devient de la sève parce que les enzymes qui se trouvent dans les racines convertissent l’amidon en sucre. Quand la température s'élève au-dessus de 0°, les cellules acquièrent une pression positive, qui fait monter la sève dans l'arbre. Au cours de ce cycle, les pressions dans l’aubier varient d’un minimum de 140 grammes à un maximum de 315 grammes par centimètre carré. Ainsi donc, la pression négative fait venir de l’eau dans les racines et la pression positive fait monter la sève dans l'arbre.

 

Pour comprendre l’effet de siphon exercé par les pressions négatives et positives d'un érable, les savants mesurent le taux de dissolution du gaz carbonique. Quand les températures sont en dessous de zéro, le gaz carbonique a une forte dissolution et est à l'origine de la pression négative. Quand les températures sont au-dessus de zéro, la vitesse de dissolution diminue, libérant du gaz dans la sève, ce qui induit une pression positive. Il arrive que la libération du gaz carbonique soit si rapide que la sève devient une «eau pétillante». (C'est le gaz carbonique sous pression que l'on utilise pour rendre gazeuses les boissons non alcoolisées.) Ce cycle de gel et de dégel est nécessaire pour que la sève continue à couler. Si les températures restent plus de 30 heures au-dessus du point de congélation, la pression positive tombe du fait que l’aubier tombe à court de gaz. Quand cela arrive, les fermiers sont heureux de prendre un peu de repos.

 

En 1820, les fabricants de sucre recueillaient la sève des érables dans des seaux de bois. Ils faisaient bouillir la sève dans une série de marmites en fer accrochées au-dessus d'un feu de camp. À une extrémité, là où le feu était le plus fort, l’eau s'évaporait. Quand la sève s'épaississait pour devenir du sirop, on la versait à l’aide de louches dans la deuxième marmite, où le feu était plus bas et on mettait de la nouvelle sève dans la première marmite. De cette façon, on éliminait l’eau sans brûler le sucre. Dans la dernière marmite, on remuait le sucre liquide jusqu'à ce qu’il cristallise et ensuite on le versait dans des moules de bois pour faire des cubes. Les premiers colons considéraient le sucre d’érable comme une merveille du Nouveau-Monde.

 

Le temps en avril 1820

 

Pour fabriquer 500 kg de sucre d’érable, comme l'écrit Lucy Smith, la famille Smith a saigné, en 1820, plus de 500 arbres, recueilli 27 tonnes de sève et fait évaporer l’eau en brûlant 5 tonnes de bois. D’après la fig. 1, il est possible de déterminer que la récolte de sucre par la famille a dû commencer pour de bon le samedi 18 mars et a continué jusqu'au samedi 25 mars. Du fait que la sève surit comme le lait, la famille a dû faire le sucre pendant que la sève coulait. Tous les membres de la famille Smith ont dû ne rien faire d'autre que produire du sucre. Même si la sève ne coulait que quelques heures, le feu, pour l'évaporation, pouvait brûler jusqu'à vingt heures d'affilée. Chaque membre de la famille savait que la récolte de sucre d’érable au printemps était une source de nourriture capitale et qu’aucune autre activité n'avait la même importance. Le samedi 25 mars à midi au plus tard, les relevés de température devaient être au-dessus du point de congélation depuis plus de trente heures et la sève des érables avait cessé de couler. Les feux d’évaporation ont dû être alimentés pendant le reste de cette journée-là pour terminer le traitement. Le samedi soir, tout le monde devait être épuisé. Le dimanche devait donc être une journée de repos, même s’il n'avait pas été le jour de sabbat hebdomadaire.

 

Pour pouvoir donner au présent article sa forme définitive et pour vérifier ce scénario de manière indépendante, je suis allé, le 5 octobre 2000, au Mémorial du lieu de naissance de Joseph Smith, au Vermont. Ce jour-là, j'ai pris des dispositions pour rencontrer John et Shirley Pease ainsi que Bruce Johnson. Ce sont des personnes qui viennent de familles qui s'occupent de faire du sucre d’érable depuis sept générations. Ils ont l'expérience directe des effets que la température et le temps ont sur la production du sucre. Chaque été, au cours des cinquante dernières années, ces habitants de la Nouvelle-Angleterre ont fait du sucre et ils connaissent l'effort intense qu'il faut consentir pour recueillir et faire cuire la sève. Je leur ai remis des copies des journaux météorologiques de mars et avril 1820 et je leur ai demandé de dire ce que la famille Smith a dû faire pour fabriquer 500 kg de sucre d’érable. Après avoir examiné les journaux météorologiques, ils ont conclu que la première «coulée» a dû commencer le dimanche 5 mars. Ils ont estimé que la « coulée » a duré un jour et a produit moins du quart du sucre de la saison. La deuxième «coulée» a commencé le lundi 13 mars et a duré trois jours. Cette «coulée» a produit plus du quart du sucre de la saison. Il était clair  pour eux que la grande «coulée» a commencé le samedi 18 mars et que la sève a coulé jusque et y compris le vendredi 24 mars. Selon eux, au cours de cette «coulée», la famille Smith a dû maintenir les feux d'évaporation vingt-quatre heures sur vingt-quatre, jusque et y compris le samedi, et ils ont dû produire à peu près la moitié du sucre de la saison. Ils ont dit aussi que certains membres de la famille ont dû travailler jusqu'à vingt heures par jour pour ne pas se laisser dépasser par la coulée de sève, afin qu'elle ne surisse pas. Ils ont affirmé qu’aucune autre récolte ou activité agricole n’est aussi intense ni aussi exigeante que la fabrication de sucre d’érable. Ils ont ainsi confirmé la conclusion dans le détail.

 

Un détail d’un des récits de la Première Vision faits par Joseph Smith laisse entendre que le jour précédent il avait effectivement coupé du bois. Le rédacteur de la Pittsburg Gazette a visité Nauvoo en 1843 et a interviewé le prophète. Dans son compte-rendu des paroles de celui-ci, on trouve ce qui suit:

 

«Je me suis immédiatement rendu dans les bois, où mon père avait une clairière, je suis allé jusqu'à la souche où j'avais enfoncé ma hache quand j'avais arrêté le travail, je me suis mis à genoux et j'ai prié en disant: Ô Seigneur, à quelle Église dois-je me joindre?[10]»

 

Si ce récit est exact, c'est l'indication que la hache avait été laissée là la veille et qu’il s'en était servi pour couper des arbres. Ces arbres ont dû être utilisés pour alimenter le feu qui devait faire évaporer le sucre.

 

Conclusion

 

Si l'on combine tous ces éléments, il y a eu trois jours au début du printemps où le temps a pu être celui de la Première Vision. Les deux premiers de ces jours, la famille Smith a dû presque à coup sûr être totalement occupée par la production de sucre d’érable. Le troisième jour, il ne devait plus y avoir de travail de production à faire et cela a dû être un jour de repos. Ce jour-là coïncidait avec le dimanche, le sabbat hebdomadaire. C'est le jour qui se qualifie le mieux, et de loin, comme jour de la Première Vision. C’est certainement le matin du dimanche 26 mars 1820 que Joseph Smith s'est adressé à Dieu et que la réponse glorieuse a changé le cours de l'histoire. La brève déclaration que ce merveilleux événement s’est produit «le matin d'une belle et claire journée du début du printemps» de 1820 suffit pour que l'on puisse mettre le doigt sur le jour exact où il s’est produit.

 

 


[1] Pratt,  J.P.  “Symbolism of Passover and of Elijah’s Return”, Ensign 15, n° 7, juillet 1985, pp. 55-64.

[2] Hinckley, Gordon B., “Les questions que les gens se posent à notre sujet”, L’Étoile, janvier 1999, p. 82.

[3] Enders, Donald L., “The Sacred Grove”, Ensign, avril 1990, p. 15.

[4] Pratt, John P., “Enoch Calendar: Another Witness of the Restoration”, Meridian Magazine, 5 août 2002.

[5] Lefgren, John C., April Sixth, Salt Lake City, Deseret Book, 1980.

[6] Microfilm T907-358, bobine de New York n° 1-152.

[7] Le tableau suivant est tiré du journal météorologique du dr Wheaton. Chaque ligne numérotée représente un jour. Les températures en degrés Fahrenheit [convertis en degrés centigrades pour la facilité du lecteur – N.d.T.] pour 7h, 14h et 18h se trouvent aux colonnes 7, 2, 6. Les colonnes «Matin» et «Soir» donnent brièvement l’état du ciel et la direction du vent. La dernière colonne est réservée aux commentaires.

 

Mars

7

2

6

Matin

Soir

Commentaires

Mercr 1

-4

0

3

Nuageux – N

Nuageux – O

 

Jeudi 2

-12

-9

14

Clair – O

Clair – O

 

Vendr 3

-8

-9

-5

Nuageux – N

Neige – SO

 

Sam 4

-5

-4

0

Clair – NO

Clair – O

Un peu de neige hier soir – 8cm

Dim 5

4

5

5

Nuageux – S

Nuageux – S

 

Lundi 6

-6

-6

-11

Neige – N

Nuageux – O

Neige hier soir – 15 cm

Mardi 7

-14

-9

-8

Nuageux – O

Neige – N

 

Mercr 8

-13

-10

-10

Neige – N

Neige – N

Fortes chutes de neige – 40 cm

Jeudi 9

-9

-5

-6

Neige – N

Grêle – N

 

Vendr 10

-4

-3

-2

Clair – N

Clair – O

La neige continue jusqu’à ce matin

Sam 11

-5

-2

-5

Clair – N

Clair – N

 

Dim 12

-11

-2

-3

Clair – N

Nuageux – N

 

Lundi 13

0

3

1

Nuageux – N

Nuageux – NO

 

Mardi 14

2

4

2

Neige – NE

Neige – N

Cette nuit vents forts et neige

Mercr 15

-1

2

1

Clair – NO

Nuageux – ONO

 

Jeudi 16

-1

2

1

Nuageux – ONO

Nuageux – NO

 

Vendr 17

-3

1

0

Nuageux – NE

Clair – NO

 

Sam 18

3

6

3

Nuageux – N

Clair – ONO

 

Dim 19

0

6

9

Nuageux – NE

Clair – SO

La nuit dernière vents forts du S et du SO

Lundi 20

9

8

5

Nuageux – SO

Neige – NE

La nuit dernière vents forts du NO

Mardi 21

2

5

5

Clair – NO

 

 

Mercr 22

-1

0

1

Clair – NO

 

 

Jeudi 23

5

8

7

Nuageux – NNE

Clair – SO

Nuit agréable, clair de lune

Vendr 24

7

10

9

Clair – Ne

Clair- SO

 

Sam 25

12

18

10

Clair – SSO

Clair – S

 

Dim 26

13

18

18

Clair – SSO

Clair - SO

 

Lundi 27

13

7

6

Nuageux – O

Clair O et NO Haut

Cette nuit vents forts d’O et de NO

Mardi 28

6

7

5

Clair – O

Clair – NO

 

Mercr 29

0

1

2

Clair – O

Nuageux

 

Jeudi 30

-5

-3

-4

Clair – NO

Clair

 

Vendr 31

-1

1

1

Neige – NO

Neige – NE

 

Avril

7

2

6

Matin

Soir

Commentaires

Sam 1

0

0

-1

Clair – NO 5

Nuageux – NO

Vents forts

Dim 2

-1

0

-5

Clair – NNO

Nuageux – NO

 

Lundi 3

-5

0

-1

Clair – NE

Clair – OSO

Vents forts d’O et de NO

Mardi 4

-1

5

5

Clair – NE

Clair - OSO

 

Mercr 5

5

9

9

Nuageux – ESE  6

Nuageux – SSE

Neige et pluie ce soir

Jeudi  6

0

1

2

Nuageux – NE

Nuageux – O

 

Vendr 7

3

4

2

Nuageux – SE

Neige – ENE

Neige et neige fondue ce soir

Sam 8

2

1

3

Nuageux – ENE

Nuageux – O

 

Dim 9

0

5

3

Clair – NE

Clair – O

 

Lundi 10

2

3

3

Clair – NO

Clair – NO

Vents forts

Mardi 11

2

3

3

Clair – OSO 6

Clair – SO Haut

 

Mercr 12

9

11

13

Nuageux – SO

Clair – SO Haut

 

Jeudi 13

5

7

7

Clair – O

Clair – SO Haut

Aujourd’hui la glace s’est disloquée sur le lac

Vendr 14

6

9

8

Clair – N

Clair – SSO agréable

 

Sam 15

5

14

14

Clair – N

Clair – O

Belle soirée, agréable

 

[8] Coray, Martha J., “Biographical Sketches of the Mack Family and Autobiography of Lucy Mack Smith”, vers 1845, Département d’Histoire de l’Église, Salt Lake City (Utah), cité à la note 2 de l’article d’Enders, mentionné plus haut à la note 3.

[10] Backman, Milton V. , fils, Joseph Smith’s First Vision, Salt Lake City, Bookcraft, 1971, Appendix G, citant le rédacteur de la Pittsburg Gazette dans un compte-rendu publié dans le New York Spectator, 23 septembre 1843.

 

Images supplémentaires

 

Erable

 

Feuille d'érable

 

Aujourd'hui, certains producteurs de sirop d'érable utilisent toujours les méthodes anciennes