CHAPITRE 19 : SION
ARTICLE 10. - Nous croyons... que Sion sera bâtie sur ce continent
[l’Amérique]...
Deux lieux de rassemblement. - Certains passages cités en rapport avec la
dispersion et le rassemblement ultérieur d'Israël, mentionnent « Jérusalem
qui doit être restaurée et Sion, qui doit être bâtie. Il est vrai que ce
dernier nom est employé dans de nombreux cas, comme synonyme du premier,
dû au fait qu'une certaine colline de l'ancienne Jérusalem portait ce nom
particulier de Sion ou mont de Sion » et que le nom d'une partie est
souvent employé, au figuré, pour désigner le tout; mais dans d'autres
passages, la signification séparée et distincte des termes est claire. Le
prophète Michée, « rempli de force, de l'Esprit de l'Eternel, de justice
et de vigueur », [1] prédit la destruction de Jérusalem et de Sion, son
associée, la première destinée à devenir « un monceau de pierres », et la
dernière à être « labourée comme un champ ». [2] Il annonça ensuite une
nouvelle condition qui doit exister dans les derniers jours, lorsqu'une
autre « montagne de la maison du Seigneur » sera établie, qui sera appelée
Sion. [3] Les deux lieux sont mentionnés séparément dans la prophétie; «
Car de Sion sortira la loi et de Jérusalem la parole de l'Eternel ». [4]
Joël ajoute ce témoignage au sujet des deux endroits d'où le Seigneur
régnera sur son peuple: « De Sion l'Eternel rugit, de Jérusalem il fait
entendre sa voix ». [5] Sophonie, chantant le triomphe d'Israël, s'adresse
aux filles des deux villes: « Pousse des cris de joie, fille de Sion !
Pousse des cris d'allégresse, Israël ! Réjouis-toi et triomphe de tout ton
cœur fille de Jérusalem ». Ensuite, le prophète prédit séparément au sujet
de chaque endroit: « En ce jour-là on dira à Jérusalem: Ne crains rien !
Sion, que tes mains ne s'affaiblissent pas ! ». [6] De plus, Zacharie
rapporte la volonté révélée de cette manière: « L'Eternel consolera encore
Sion, il choisira encore Jérusalem ! ». [7]
Lorsque le peuple de la maison de Jacob sera préparé pour recevoir le
Rédempteur comme son roi légitime, lorsque les brebis dispersées d'Israël
auront été suffisamment humiliées par la souffrance et la douleur pour
reconnaître et suivre leur Berger, alors il viendra régner parmi elles.
Alors un royaume littéral sera établi, aussi vaste que le monde, et le Roi
des rois en occupera le trône; et les deux capitales de ce puissant empire
seront Jérusalem, à l'est, et Sion, à l'ouest. Esaïe décrit la gloire du
royaume du Christ dans les derniers jours, et attribue séparément les
bénédictions du triomphe à Sion et à Jérusalem: [8] « Monte sur une haute
montagne, Sion, pour publier la bonne nouvelle; élève avec force ta voix,
Jérusalem, pour publier la bonne nouvelle; élève ta voix, ne crains point,
dis aux villes de Juda: Voici votre Dieu ». [9]
Le nom « Sion » est employé dans plusieurs sens distincts. Par dérivation,
Sion signifie probablement brillant ou ensoleillé. Mais cette
signification banale s'est perdue dans la signification plus profonde et
plus touchante que ce mot acquit comme nom et titre. Comme nous l'avons
déjà dit, une certaine colline se trouvant sur le territoire de la ville
de Jérusalem s'appelait Sion. Lorsque David remporta sa victoire sur les
Jébusiens, il prit et occupa « la forteresse de Sion », et l'appela la «
ville de David » [10] Sion était donc un nom de lieu et ce nom a été,
appliqué comme suit:
1. A la colline elle-même, ou mont de Sion et, par extension, à Jérusalem.
2. A l'emplacement de la « montagne de la maison du Seigneur » qui, selon
la prédiction de Michée, sera établie dans les derniers jours, distincte
de Jérusalem. A ces applications nous pouvons en ajouter une autre, que
nous connaissons grâce à la révélation moderne, à savoir:
3. A la Ville de Sainteté, fondée par Enoch, septième patriarche de la
lignée d'Adam et appelée par lui Sion. [11]
4. Il faut encore noter un autre emploi du terme, métaphorique celui-là,
selon lequel l'Eglise de Dieu est appelée Sion, comprenant, selon la
définition donnée par le Seigneur lui-même, ceux qui ont le cœur pur. [12]
Jérusalem. - En guise d'introduction appropriée à notre étude de la
nouvelle Sion, qui doit encore être bâtie dans l'hémisphère occidentale
comme nous allons maintenant le voir, considérons brièvement l'histoire et
le destin de Jérusalem, [13] la Sion de l'ancien continent oriental. On
croit généralement que « Jérusalem » signifie, par dérivation, fondation
ou ville de paix. Nous la rencontrons pour la première fois sous le nom de
Salem, demeure de Melchisédek, grand-prêtre et roi, à qui Abraham paya la
dîme. [14] Nous trouvons une déclaration directe concernant l'identité de
Salem et de Jérusalem par Josèphe. [15] Comme il a été dit plus haut, la
ville fut arrachée aux Jébusiens par David, [16] vers 1048 av. J.-C. Au
cours des règnes de David et de Salomon, cette ville, devenue capitale du
royaume d'Israël, alors uni, acquit une grande renommée pour ses
richesses, sa beauté et sa puissance, son attrait principal étant
l'imposant Temple de Salomon qui ornait le mont Moriah. [17] Après la
division du royaume, Jérusalem resta la capitale du royaume plus petit de
Juda.
Parmi ses vicissitudes nombreuses et variées consécutives aux fortunes de
la guerre, [18] nous pouvons mentionner: la destruction de la ville et la
mise en captivité de ses habitants par Nebucadnetsar, vers 588-585 av.
J.-C.; [19] son rétablissement à la fin de la captivité à Babylone, [20]
vers l'an 515 av. J.-C. et sa chute finale lors du démembrement de la
nation juive par les Romains en 70-71 ap. J.-C. En importance et dans
l'affection des Juifs, la ville était le cœur même de la nation, et les
chrétiens considèrent la ville comme sainte. Elle occupa une place
importante dans l’œuvre terrestre du Rédempteur et fut la scène de sa
mort, de sa résurrection et de son ascension. La grande estime du Sauveur
pour la ville principale de son peuple, est hors de question. Il interdit
à quiconque de jurer par elle, car, dit-il, « c'est la ville du grand Roi
», [21] et à cause de ses péchés, il se lamenta à son sujet comme un père
se lamente sur son enfant égaré. [22] Mais aussi glorieux que soit le
passé de Jérusalem, un avenir plus glorieux encore l'attend. La ville
redeviendra un siège royal, son trône celui de Roi des rois et sa gloire
sera permanente.
La Sion des derniers jours. La nouvelle Jérusalem. - Les déclarations de
la Bible concernant la Sion des derniers jours, séparée et distincte de
l'ancienne Jérusalem comme de la Jérusalem restaurée de l'est, passent
sous silence l'emplacement géographique de cette seconde capitale des
derniers jours du royaume du Christ. Cependant la Bible nous apprend
quelque chose sur les caractéristiques physiques de la région où Sion sera
bâtie. Ainsi, Michée, après avoir prédit la désolation du mont de Sion et
de Jérusalem en général, décrit, par contraste, la nouvelle Sion où la
maison du Seigneur sera bâtie dans les derniers jours. Voici quelles sont
ses paroles: « Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la
maison de l'Eternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu'elle
s'élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront.
Des peuples s'y rendront en foule et diront: Venez, et montons à la
montagne de l'Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu'il nous
enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion
sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l'Eternel ». [23]
La prophétie d'Esaïe n'est pas moins explicite au sujet de la nature
montagneuse du pays de la Sion moderne [24] et, de plus, l'auteur nous
assure que seul le juste sera à même de demeurer dans la splendeur
éclatante de ce nouveau séjour; et voici ce que le prophète dit de ce
juste: « Celui-là habitera dans des lieux élevés; des rochers fortifiés
seront sa retraite et il ajoute que ce pays sera très éloigné. [25] Dans
un autre passage, il mentionne un rassemblement « au-delà des fleuves de
l'Ethiopie », et « sur les montagnes, où le Seigneur doit dresser une
bannière pour le monde. » [26]
Les enseignements du Livre de Mormon et les vérités révélées au cours de
la dispensation actuelle concernant la Sion des derniers jours, bien que
s'accordant avec la Bible quant à la description générale de l'emplacement
et de la gloire dont brillera la ville, sont plus explicites au sujet de-
cet emplacement. Dans ces Ecritures, les noms Sion et Nouvelle Jérusalem
sont employés synonymement, le second nom étant employé en honneur de la
Jérusalem de l'est. Jean le Révélateur eut la vision qu'une Nouvelle
Jérusalem serait caractéristique des derniers temps. [27] Ether, écrivant
comme prophète des Jarédites, peuple qui avait habité pendant des siècles
une partie de l'Amérique avant l'arrivée de Léhi et de sa colonie sur ce
continent, [28] prédit l'établissement de la Nouvelle Jérusalem sur ce
continent[29] et mit en relief la distinction entre cette ville et la
Jérusalem d'autrefois.
Le prophète néphite, Moroni, dans son sommaire des écrits d'Ether, dit: «
Qu'il était le lieu de la Nouvelle Jérusalem, qui devait descendre du ciel
et du saint sanctuaire du Seigneur ». Et il ajoute: « Voici, Ether vit les
jours du Christ, et il parla d'une Nouvelle Jérusalem dans ce pays. Il dit
aussi touchant la maison d'Israël et la Jérusalem d'où Léhi viendrait -
qu'après avoir été détruite, elle serait bâtie de nouveau, ville sainte
dans le Seigneur; c'est pourquoi elle ne pourrait pas être une nouvelle
Jérusalem, car elle avait existé dans les temps passés; mais elle serait
bâtie de nouveau, et deviendrait une ville sainte du Seigneur et serait
bâtie pour la maison d'Israël. Et qu'une Nouvelle Jérusalem serait édifiée
dans ce pays pour le reste de la postérité de ce Joseph, ce dont il y a eu
un type. Car comme Joseph amena son père dans le pays d'Egypte, où il
mourut, ainsi le Seigneur amena un reste de la postérité de Joseph hors du
pays de Jérusalem, afin de témoigner sa miséricorde envers la postérité de
Joseph, et qu'elle ne périt pas, de même qu'il avait été miséricordieux
envers le père de Joseph pour qu'il ne pérît pas. C'est pourquoi les
restes de la maison de Joseph seront établis dans ce pays, et ce sera la
terre de leur héritage; et ils bâtiront une ville sainte au Seigneur,
semblable à l'ancienne Jérusalem; et ils ne seront plus confondus jusqu'à
ce que la fin arrive quand la terre passera ». [30]
Jésus-Christ visita les Néphites en Amérique, peu après sa résurrection
et, au cours, de ses enseignements, dit: « Et voici, j'établirai ce peuple
dans ce pays, en accomplissement de l'alliance que j'ai faite avec votre
père Jacob; et il sera une Nouvelle Jérusalem. Et les puissances du ciel
seront au milieu de ce peuple; oui, je serai moi-même au milieu de vous ».
[31] Il prédit en outre comme nous l'avons exposé dans un chapitre
précédent, [32] que les Gentils, s'ils voulaient se repentir de leurs
péchés et ne pas endurcir leur cœur, seraient inclus dans l'alliance et
pourraient aider à la construction d'une ville qui serait appelée la
Nouvelle Jérusalem. [33]
Ether, le Jarédite et Jean le Révélateur, séparés par plus de six cents
ans et prophétisant sur des hémisphères opposés, virent chacun la Nouvelle
Jérusalem descendre des cieux, « préparée », dit l'apôtre juif, « comme
une épouse qui s'est parée pour son époux ». [34] Nous avons déjà parlé de
la Sion d'Enoch, dont les habitants étaient tellement justes qu'ils furent
aussi appelés « Sion », parce qu'« ils étaient d'un seul cœur et d'un seul
esprit ». [35] Avec leur chef patriarcal, ils furent enlevés de la terre
ou, comme nous le lisons: « Et il arriva que Sion ne fut plus, car Dieu la
prit dans son propre sein; c'est de là qu'il a dit: Sion s'est enfuie ».
[36] Mais, avant cet événement, le Seigneur avait révélé ses buts à Enoch
concernant les hommes, jusqu'aux derniers temps. De grands événements
doivent marquer les derniers jours; les élus doivent être rassemblés des
quatre coins de la terre en un lieu préparé pour eux; le tabernacle du
Seigneur doit être établi à cet endroit-là qui « sera appelé Sion, une
Nouvelle Jérusalem ». Alors Enoch et son peuple reviendront sur terre pour
se joindre aux élus rassemblés dans le lieu saint.
Nous avons vu que les noms Sion et Nouvelle Jérusalem sont employés l'un
pour l'autre, et, en outre, que les justes aussi bien que les endroits
sanctifiés sont appelés Sion; car, selon la parole spéciale du Seigneur,
Sion signifie, pour lui, e ceux qui ont le cœur pur ». [37] L'Eglise,
aujourd’hui enseigne que la Nouvelle Jérusalem qui descendait du ciel, en
gloire, dans les visions de Jean et du prophète Ether, signifie le retour
d'Enoch et de son peuple juste, dans toute leur exaltation; et que le
peuple ou Sion d'Enoch et la Sion moderne, en d'autres termes les Saints
rassemblés sur le continent américain, deviendront un seul peuple.
Le Livre de Mormon prédit l'établissement de Sion sur le continent
occidental; mais son emplacement précis ne fut révélé qu'après la
restauration de la Prêtrise dans la dispensation actuelle. En 1831, le
Seigneur donna le commandement suivant aux anciens de son Eglise: « Allez
dans les pays de l'ouest, appelez les habitants à la repentance, et s'ils
se repentent, fondez des branches de mon Eglise en mon nom. Et d'un seul
cœur et d'un même esprit, rassemblez vos richesses afin que vous puissiez
acheter un héritage qui, plus tard, vous sera remis. Et on l'appellera la
Nouvelle Jérusalem, un pays de paix, une ville de refuge, une place forte
pour les Saints du Dieu Très-Haut et la gloire du Seigneur y sera, et la
terreur du Seigneur y sera aussi, de telle sorte que les méchants n'y
viendront pas, et cet endroit s'appellera Sion ». [38]
Des révélations ultérieures donnèrent l'ordre aux anciens de l'Eglise de
se rassembler dans l'ouest de l'Etat de Missouri, [39] et désignèrent ce
lieu comme l'endroit choisi et consacré pour le rassemblement des saints;
C'est pourquoi ceci est la terre de promission, et l'emplacement de la
ville de Sion ». La ville d'Independence fut désignée comme en étant le
centre », et l'emplacement du Temple fut aussi désigné. Il fut conseillé
aux Saints d'y acheter des terres, « afin qu'ils obtiennent ce pays en
héritage éternel ».[40] Le 3 août 1831, l'emplacement du Temple ainsi
désigné fut dédié par le prophète Joseph Smith et ses associés dans la
Prêtrise. [41] La région environnante fut également dédiée comme lieu de
rassemblement du peuple de Dieu.
Telle est la croyance des Saints des Derniers Jours; tels sont les
enseignements de l'Eglise. Mais le plan de l'édification de Sion n'est pas
encore consommé. Il ne fut pas permis aux saints d'entrer en possession
immédiate du pays qui leur a été promis comme héritage éternel. De même
que des années se passèrent entre l'époque à laquelle le Seigneur fit à
l'ancien Israël la promesse que le pays de Canaan serait leur héritage et
l'époque à laquelle ils entrèrent en possession de ce pays - années
consacrées à la préparation pénible et douloureuse du peuple pour
l'accomplissement de cette promesse -de même, dans ces derniers jours,
l'accomplissement du but divin est tenu en suspens, tandis que le peuple
se sanctifie en vue du grand don qu'il doit recevoir et des
responsabilités qui y sont attachées. Entre-temps, ceux qui ont le cœur
pur se rassemblent dans les vallées des Montagnes Rocheuses; et là, au
sommet des montagnes, au-dessus des collines, des Temples ont été érigés
et toutes les nations affluent dans ces régions. Mais Sion doit encore
être établie sur l'emplacement choisi; elle « ne sera pas déplacée », et
ceux qui ont le cœur pur y retourneront « en chantant des cantiques de
joie éternelle, pour édifier les endroits déserts de Sion ». [42]
Mais Israël rassemblé ne peut pas être limité au « lieu central » du
rassemblement ni à la région qui l'entoure immédiatement; d'autres lieux
ont été et seront désignés, que l'on appelle Pieux de Sion[43]. Beaucoup
de pieux ont été établis dans les régions habitées par les Saints des
Derniers Jours et sont des possessions permanentes et c'est de là qu'iront
ceux qui sont choisis d'entre les justes pour prendre possession de leur
héritage. Sion doit être châtiée, mais pour un peu de temps seulement,
[44] ensuite viendra le temps de sa rédemption.
Ce temps sera choisi par Dieu; cependant, il sera déterminé par la
fidélité du peuple. L'iniquité oblige le Seigneur à retarder, car, dit-il,
« en conséquence des transgressions de mon peuple, il me convient que mes
anciens attendent encore un peu la rédemption de Sion ». [45] Et aussi: «
Sion sera rachetée au moment que je me suis fixé ».[46] Mais le moment que
le Seigneur s'est fixé pour donner des bénédictions dépend des
bénéficiaires envisagés. En 1834 déjà, la parole du Seigneur fut ainsi
adressée à l'Eglise: « Voici, je vous le dis, n'étaient les transgressions
de mon peuple, et je parle de l'Eglise, et non d'individus, il aurait pu
être racheté dès maintenant ».[47]
* * * * * * *
[1] Mich. 3:8.
[2] Mich. 3:12; voir aussi page 399 de ce livre.
[3] Voir Mich. 4: 1.
[4] Mich. 4: 2; Es. 2: 2-3.
[5] Joël 3:16.
[6] Soph. 3: 14-16.
[7] Zach, 1: 17; voir aussi 2: 7-12.
[8] Es. 4: 3, 4.
[9] Ez. 40: 9.
[10] Voir 2 Sam. 5: 6, 7, et 1 Rois 2 . 10 et 8: 1.
[11] Voir P. de G. P., Moïse 7:18-21.
[12] Voir D&A 97: 21.
[13] Voir note 1, à la fin du chapitre.
[14] Gen. 14: 18-20.
[15] Voir Antiquities of the Jews, 1, chap. 10.
[16] Voir 2 Sam. 5 :6, 7.
[17] Voir 1 Rois, chaps. 5-8; 2 Chron., chaps. 2-7.
[18] Voir 1 Rois 14: 25; 2 Rois 14: 13, 14; chap. 25; 2 Chron. 12: 2-5;
36: 14-21; Jér. 39: 5-8.
[19]Voir Jér. 52: 12-15.
[20] Voir Esd., chaps. 1-3; Néh. chap. 2.
[21] Matt:35; Ps. 48:2; 87:3.
[22] Voir Matt. 23:37 ; Luc13: 34.
[23] Mich. 4: 1, 2.
[24] Voir Es. 2: 2, 3.
[25] Voir Es. 33:15-17.
[26] Voir Es. 18:1-3.
[27] Voir Apo. 21: 2.
[28] Voir La nation jarédite, chap. 14 de ce livre.
[29] Américain. (N. d. T.)
[30] Ether 13: 3-8.
[31] 3 Néphi 20: 22.
[32] Voir chap. 18 de ce livre.
[33] Voir 3 Néphi 21: 22-24.
[34] Apo. 21: 2.
[35] P. de G. P., Moïse 7: 18.
[36] P . de G. P., Moïse 7: 69; D&A 3 8: 4; 45: 11, 12; 84: 99, 100.
[37] D&A 97: 21 P. de G. P. Moïse 7: 18 aussi D&A 84: 100.
[38] D&A 45: 64-67 lire aussi versets 68-71.
[39] Voir D&A 52:2, 3 note 2, à la fin du chapitre.
[40] D&A 57: 1-5.
[41] Voir note 3, à la fin du chapitre.
[42] D&A 101: 17 18; voir aussi 101:43, 74, 75; 103:1, 11, 13, 15; 105: 1,
2, 9, 13, 16, 34; 109: 47; 136: 18.
[43] D&A 101 21; voir page 259 de ce livre.
[44] D&A 100: 13.
[45] D&A 105: 9, aussi 136: 31.
[46] D&A 136: 18.
[47] D&A 105:1, 2.
NOTES DU CHAPITRE 19
1. Jérusalem. - « La ville a porté à différents âges, une variété de noms,
et même dans la Bible elle a plusieurs désignations. Salem, mentionnée
dans la Genèse, 14: 18, fut probablement son nom du temps de Melchisedek,
et elle est certainement appelée ainsi dans Ps. 76: 2; Esaïe (29: 1-7)
l'appelle Ariel. Jébus, ou Jébusi, la ville des Jébusiens, fut son nom aux
jours de Josué et des Juges (Jos. 15: 8; 18: 16, 28; Juges 19: 10-11) et
ce nom continua à être employé jusqu'au temps de David (1 Chron. 11: 4-5).
Quelques-uns ont pensé que le nom « Jérusalem » est lui-même une
corruption de Jébus-Salem, mais c'est une théorie qui n'est pas confirmée
par les faits. Jérusalem porte aussi le nom de « ville de David », « ville
de Juda », « ville Sainte », c ville de Dieu » (2 Rois 14: 20; 2 Chron.
25: 28 Néh. 11: 18 Ps. 87: 3). Aujourd'hui on l'appelle el-Kuds, ou « la
Sainte », dans la plupart des pays de l'Orient. Aucune ville au monde n'a
reçu d'appellation plus honorable notre Sauveur lui-même l'a appelée « la
ville du Grand Roi ». Cassell's Bible Dictionary, p. 600.
La note suivante de l’Ancien J. M. Sjodahl adressée à l'auteur est
intéressante: « Dans 1 Rois, chap. 14, il y a une brève mention d'une
expédition militaire de Schischak, roi d'Egypte en Palestine pendant la
cinquième année du roi Roboam. Les Egyptiens emportèrent les trésors du
palais et du temple, comprenant, présume-t-on, les 300 boucliers d'or
battu, faits par Salomon, et évalués en monnaie moderne, à environ
1.054.880 dollars. (Voir le Commentary de Clarke sur 1 Rois 10: 17.) Cette
expédition fut inscrite en Egypte sur le mur sud de la cour du temple
d'Amon à Karnak. Cent cinquante-six lieux y sont énumérés comme pillés par
les Egyptiens. Un de ces lieux est appelé Yuteh Mark (Bible Dictionary de
Smith sous Schischak). La traduction hébraïque de ce nom est Judah Malech
que Champollion traduit « royaume de Juda », mais que le Docteur Birch,
plus correctement, reconnaît comme le nom ou un nom de la ville de
Jérusalem: littéralement « [la Ville du] Roi de » Juda » - Malech étant le
nom pour royauté (comparez un article par le professeur George Frederick
Wright, Oberlin College, dans Fundamentals, vol. 2, p. 11). On nous dit
dans le Livre de Mormon que les fugitifs qui échappèrent au sort de
Sédécias et vinrent dans le monde occidental, appelèrent leur première
colonie Mulek, qui est un nom identique au mot Mark sur le mur du temple à
Karnak, en Egypte, ou le mot hébreu Malech. La pleine signification de
Mulek est par conséquent, selon le témoignage de l'érudition « [la ville
du] Roi de Juda », déjà connue par les inscriptions en Egypte. Le fait que
Mark et Malech et Mulek ne sont que de légères variantes d'un seul et même
mot devrait être noté. Car le mot se rencontre sous l'une ou l'autre forme
dans les langages aborigènes américains spécialement dans les dialectes du
centre et du sud de l'Amérique; et ils sont tous, selon moi, dérivés du
mot Mulek, du Livre de Mormon. »
2. La fondation de Sion en Missouri. ... Une compagnie de Saints, portant
le nom de branche de Colesville - parce qu'ils avaient habité Colesville,
dans le Comté de Broome, Etat de NewYork - arriva en Missouri et, ayant
reçu des instructions pour acheter des terrains dans les régions situées
aux alentours de Sion, se procura une étendue de terrain dans une prairie
fertile à quelque dix ou douze milles à l'ouest d'Independence, dans la
commune de Kaw, non loin de l'emplacement actuel de Kansas City. Le 2 août
[1831] - jour précédant la dédicace de l'emplacement du Temple - dans
l'installation des Saints de Colesville, le premier rondin fut posé pour
une maison comme fondation de Sion. Le rondin était porté par douze hommes
en l'honneur des douze tribus d'Israël; et l'Ancien Sidney Rigdon consacra
et dédia le pays de Sion au rassemblement des Saints. » - Outlines of
Ecclesiastical History, par l'Ancien B. H. Roberts, p. 352.
3. L'emplacement du Temple, à Independence, dans le Comté de Jackson, en
Missouri. - « En prenant la route, qui va vers l'ouest du Palais de
Justice sur près d'un kilomètre, vous arrivez au sommet d'une colline dont
les versants sud et ouest sont complètement abrupts, mais en pente douce
au nord et à l'est... Là est l'emplacement du Temple. Ce fut à cet endroit
que, le 3 août 1831, Joseph Smith, Sidney Rigdon, Edward Partridge, W. W.
Phelps, Oliver Cowdery, Martin Harris, et Joseph Coe, et une autre
personne dont je n'ai pu savoir le nom - ils étaient huit en tout - des
hommes en qui le Seigneur avait confiance, s'assemblèrent pour dédier cet
endroit comme emplacement du Temple de Sion. On lut le Psaume
quatre-vingt-sept. Joseph [le prophète] dédia alors le lieu, où doit être
construit un Temple sur lequel la gloire de Dieu reposera. Oui, le grand
Dieu l'a décrété ainsi, disant: « Car, en vérité, cette génération ne
passera pas entièrement qu'une maison n'ait été bâtie au Seigneur, et une
nuée reposera sur elle, à savoir la gloire même du Seigneur, qui remplira
la maison - car les fils de Moïse et aussi les fils d'Aaron, offriront une
offrande et un sacrifice acceptables dans la maison du Seigneur, laquelle
maison sera bâtie au Seigneur en cette génération, au lieu consacré que
j'ai choisi.» (D&A, sec. 84:5, 31.) - L'Ancien B. H. Roberts dans Missouri
Persecutions. Voir The House of the Lord, par James E. Talmage, chap. 5.
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